Road to Salvation
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 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]

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Logan Redd
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeVen 06 Avr 2012, 00:58

    « Des pecnots qui expulsent des citadins non je ne pense pas que ça intéresserait grand monde en effet » répliqua Grifith en pivotant sur son tabouret pour faire face à Cole, sa bière dans les mains « Mais ‘faut pas oublier les gars, qu’ils ne sont pas là juste pour passer l’été à la campagne. Ils sont là pour enquêter sur la mort de leurs parents. Et si y’a bien un truc dont raffolent les journalistes, c’est les histoires morbides et qui font pleurer dans les chaumières. Les tabloïdes en raffoleraient à coup sûr ! Le coup des quatre têtes blondes orphelines, expulsés d’un village de meurtrier ! On aurait droit aux médias et aux fans de Texas Chainsaw et d’Amityville j’en mets ma main à couper. Du moins s’ils décident de faire du bruit avec cette histoire ou de porter plainte »
    « Hin ! Faire du bruit ils savent faire que ça ! » railla une voix dans le fond du bar que Logan n’identifia pas.
    « C’est vrai ouais. J’avais oublié cette histoire avec leurs parents n’empêche ! » reprit ensuite Gasper « Depuis combien d’temps ils sont là ? Deux, trois mois ? »
    « Plutôt quatre » s’entendit-il répondre.
    « Punaise, ça c’est c’qu’on appel s’obstiner ! C’était qu’un fichu accident de voiture, tout l’monde sait ça ! Ca arrive tout l’temps ici, s’ils étaient du coin ils le sauraient et ils nous casseraient pas les pieds comme ça ! » s’exclama Gasper, s’attirant quelques murmures d’approbations.
    « Moi j’refuse qu’on nous fasse passer pour des meurtriers dans l’journal ! Ca serait vraiment un comble ! » s’emporta une voix féminine non loin de Logan « Ils nous prennent déjà bien assez de haut comme ça ! Moi j’veux bien m’occuper de la pétition si vous voulez. On fait signer tout l’monde puis c’est chez EUX directement qu’on va la déposer en disant ‘voilà, regardez, on veut qu’vous partiez de chez nous !’. Moi si on venait frapper à ma porte en me montrant la preuve que personne veut de moi dans les environs, j’aurai vite fait de déguerpir ! »
    « Tu parle, c’est comme il dit Gasper, ils s’accrochent ! Rappelez-vous au début qu’ils étaient là quand on est venu tout casser chez eux. Et ils sont toujours là nan ? » lança Pol, un grand type à l’air revêche.

    Logan agrandit son regard quelques instants, le temps d’insulter mentalement Pol et de se retourner vers son verre pour tourner le dos aux gens et à la salle, et surtout aux quelques regards qui s’étaient poser silencieusement sur lui à l’évocation de cet épisode fâcheux…
    C’était lui qui s’était accusé et le nom du coupable n’avait jamais été prononcé officiellement mais… les rumeurs allaient bon train, comme toujours.
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Calvin Douglas
Calvin Douglas



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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeSam 07 Avr 2012, 14:22

Certains commençaient à voir la vérité en face notamment celui qui se dénommait Cole. Il voulait des actions concrètes et non de simples pitreries agaçantes. C’était assez intéressant de voir à quel point certaines personnes étaient déterminées et surtout motivant pour le barman. Malheureusement, Grifith rajouta son grain de sel. Une plainte groupée ? Cette idée était tout aussi risible que le simple espoir qu’il puisse s’envoyer en l’air avec Colleen de nouveau.

« Ouais y’a un putain de complot mini John Wayne et tu le sais je suis sûr au fond de toi… Tu sais comment je peux l’affirmer devant vous tous ? Avez vous perdu la vue pour voir à quel point les Donnellys sont intouchables ici ? Comme je le disais au maire, quand je suis arrivé ici, j’ai passé pas mal de temps à m’adapter, j’ai respecté la logique des choses ! Eux, ils viennent s’imposer comme si ils détenaient un droit indiscutable ! Ce bon vieux Will’ est clairement de leur côté tout comme cette inspectrice de Gower…toujours en train de comploter, d’éviter les amendes…Alors autant fourrer cette pétition dans le cul d’une vache, ça aura le même effet ! Si tu veux pas être prêt à perdre ton boulot pour tes idées et à sortir tes noix de la caravane dans laquelle tu crèches encore depuis que tu t’es fait jeter, casse-toi d’ici Grif’ ! »

Calvin marqua une pause, s’abreuvant d’une énième gorgée de bière, les avant-bras toujours vissés sur le comptoir.

« Canada Dry, tu crois vraiment que je vais passer mon temps à les ignorer tout simplement ? C’est facile pour toi, dans ton pays on passe son temps à ignorer le soleil vu que vous ne voyez jamais la lumière…Mais, on n’est pas dans ton pays de caribous pacifistes !...Il n’y a AUCUN, et je dis bien AUCUN moyen pour que je reste les bras croisés en face d’eux ! »

Le barman reprit son souffle, laissant les personnes dans le bar échanger leurs impressions sur le problème Donnelly. C’était assez drôle de voir comment tout cela tournait en rond.

«Vous voulez leur amener une pétition chez eux ? Je crois qu’ils vont êtres ravis pour s’en servir au prochain barbecue ! Ecoutez, je vous dis qu’ils sont PROTEGES !...Voilà ce que je propose…Il va falloir dépasser les limites du raisonnable ! se montrer hostiles comme jamais ! et si il le faut…s’impliquer physiquement dans cette affaire…Croyez moi, une fois qu’ils sentiront peu à peu perdre leur pouvoir sur le bas peuple, ils vont commencer à sentir la peur…Et les médias ne sont pas un problème, ils nous accorderaient à peine un petit texte en bas de page dans la rubrique fait divers, celle que personne ne lit puisque les gens sont bien trop occupés à lire le résultat des infos sportives ou boursières ! je me fous de leurs parents, des flics, des médias, tout ce qui compte c’est notre village !»

Calvin fit quelques pas pour revenir au milieu des tables de son bar.

«On ne doit pas hésiter à dire ce que l’on pense des Donnelly, où que ce soit, quand que ce soit, il faut montrer notre détermination. Je veux qu’ils aient l’impression qu’une émeute soit possible, que les gens n’aient plus peur de saccager tout ce qu’ils trouvent... Vous croyez vraiment que Declan va se pointer et tenter de faire respecter la loi avec une foule hostile en face ? Je ne pense pas. Ils nous cherchent en utilisant la loi comme de parfaits aristocrates...Nous, on va leur répondre en tant qu’hommes et les remettre à leur place.»

Ca y est , il venait de vider son sac avec sa voix graveleuse. Son air sérieux démontrait qu’il ne blaguait en aucune façon. Le natif de Columbia se rapprocha de Cole et lui tendit sa main, s’attendant à ce qu’il accepte le deal.

«La révolution peut se mettre en marche maintenant…Quoi de mieux qu’une démonstration de force qui ferait rappliquer tout le village ?...Une petite manif’ nocturne devant le commissariat en foutant en l’air le bureau de Declan ?...Deal ? »


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Cole S.

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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeSam 07 Avr 2012, 19:48

L'histoire des parents Donnelly, effectivement cela lui était aussi sorti de l'esprit. Comment avait-il pu oublier cela ? A croire que l'idée de faire dégager les têtes blondes de Grayson, le plus rapidement possible, l'obnubilait tellement qu'il en avait omis le but premier de leur arrivée. Grifith exposa son point de vue, quant à l'histoire des journalistes se mêlant avec délectation de cette histoire saugrenue, point soulevé par David. Assurément, Cole n'avait pas vu les choses sous le même angle, les foutre à la porte avec un bon coup de pied dans le derrière risquait de faire plus de bruit qu'il ne l'avait imaginé jusque là. Retour à la case départ.
Calvin avec sa hargne et son bagou habituel s'amusa tout particulièrement de la proposition de la pétition. Au moins il n'était pas le seul à penser que c'était complètement stupide et inutile - si ce n'est d'utiliser, ou plutôt gâcher du papier à l'intention... du vent. Pour la peine il eût presque envie de rire. Presque, quelque chose lui indiqua pourtant que cela ne passerait pas très bien, alors il se mordit l'intérieur de la joue afin de se contenir. L'homme qu'il méprisait d'habitude à un certain niveau, souleva une idée plus qu'intrigante. Voilà qui commençait enfin à devenir intéressant.
L'alcool aidant peut-être, il ne lui fallu pas longtemps avant d'accepter la main que lui tendait le tenancier du drugstore. Franche poignée de main. Pour une fois que les deux individus trouvaient un terrain d'entente, c'était presque miraculeux. Assez en tout cas, pour que ce jour soit estampillé d'une pierre blanche. Comme quoi tout était possible.

« Deal accepté camarade... Ton idée me semble déjà plus appropriée et sera sans doute plus efficace, qu'une simple pétition à la mord moi le nœud, dont ces demeurés n'auront strictement rien à foutre. On va leur montrer qu'ici c'est pas la foire à neuneu. A deux par contre on risque d'être un peu limite... si tu vois ce que je veux dire. Il va nous falloir plus que deux paires de bras... »

Dans quoi s'embarquait-il ? Il ne savait pas trop. Peut-être qu'il s'en boufferait plus tard les doigts, mais au moins il aurait mouillé sa chemise.
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Samuel T. Donnelly
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeDim 08 Avr 2012, 18:32

    D’un mouvement de la main le jeune homme effaça la buée du petit miroir de la salle de bains, grimaçant devant le reflet que lui renvoya celui-ci. Il avait savouré chaque seconde de cette douche bien méritée. Ce n’était sans doute pas le terme adapté pour qualifier un après midi entier consacré à la recherche d’une disparue non disparue mais ça avait eu le mérite de nettoyer la crasse visible. Si seulement il avait suffit d’une autre douche pour effacer à jamais toute la crasse qui polluait leur quotidien…
    Car cette journée de recherche, loin de leur apporter des réponses, n’avait fait que susciter d’avantage de questions. À propos de Howard Wright en premier lieu, avec la découverte de son sac à dos sur le bas côté de la route alors que son corps -à compter qu’il soit mort- n’avait toujours pas été retrouvé. C’était une coïncidence tellement grosse que le barman s’était demandé un instant si le hasard avait réellement quelque chose à avoir là dedans. En y repensant, les probabilités qu’ils tombent dessus étaient plutôt minces. Pas s’ils avaient écouté Charlie et Logan qui n’avaient pas cessé de répéter qu’ils devaient faire demi tour, s’ils n’avaient pas suivi le cow-boy sur encore un bon kilomètre alors que son instinct lui criait le contraire, si Redd ne s’était pas assis exactement à cet endroit précis pour tomber à quatre pattes dessus…

    Et puis il y avait Aidan et sa mystérieuse conversation téléphonique avec une personne se faisant passer pour Julie? À moins qu’il n’y ait jamais eu personne à l’autre bout du fil, la pensée lui avait traversé l’esprit et il était convaincu que ses frères y avaient réfléchi aussi. En tout cas Samuel avait la certitude que cette pensée avait fait plus qu’effleurer le reste des habitants, s’ancrant dans leurs petits esprits tordus. Les prochains jours risquaient de ne pas être de tout repos, encore moins qu’à l’accoutumée.

    Exténué par cette journée son cerveau refusait de supporter d’avantage de doutes et de questions de toute façon. Demain était un autre jour et ce soir, la seule action qu’il entreprendrait était aller chercher sa paie au drugstore avant d’aller se coucher pour dormir du sommeil du juste.

    Vissant son casque audio sur ses oreilles, il sortit de la maison pour jurer contre la chaleur persistante même en ce début de soirée, descendant East Jefferson à grandes enjambées, battant la mesure avec ses mains dans le vide sur la batterie qui résonnait à ses tympans. Un bon ACDC lui avait toujours permis de se remettre les idées en place et c’est quand le refrain débuta qu’il arriva au bar, poussant la porte sans ménagement, et stoppant brusquement son avancée.

    Il ne s’était pas attendu à ce que le drugstore soit aussi bondé, et à bien y réfléchir, c’était la première fois depuis qu’il y avait pris ses fonctions. Presque toutes les tables étaient occupées, ainsi que le bar, et chaque personne présente avait les yeux rivés sur lui, les sourcils froncés, certain de surprise, d’autre de colère et de haine, mais une chose était certaine, aucun homme et femme ici présents ne souhaitaient de sa présence ici. Oui c’était certain, comme le disait la chanson à ses oreilles, c’était l’autoroute pour l’enfer…

    Coupant la musique, il décrocha le casque de ses oreilles, le laissant pendre autour de son cou, ne se démontant pas pour autant. S’il était venu ici simplement pour prendre un verre il aurait pris le parti de faire gentiment demi tour et de retourner chez lui, mais une petite somme de plusieurs centaines de dollars attendaient sagement qu’il en prenne possession et rien que pour ça, il suivrait les principes du président souriant fièrement sur son T-shirt, un président démocrate pour qui personne n’avait du voter dans cette campagne reculée aux allures de républicains conservateurs.

    **Allez Obama, Yes I can**

    Et sur cette pensée, il fit quelques pas, laissant la porte se refermer derrière lui, sursautant sans s’en rendre compte quand cette dernière claqua.
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Logan Redd
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeLun 09 Avr 2012, 19:28

    Lorsque la main de Cole avait saisie celle de Calvin, Logan, qui observait la scène du coin de l’œil mais sans en perdre une seule miette, s’était permit un haussement de sourcils plus expressif que ce qu’il n’avait l’habitude d’afficher. Le jeune garagiste ne se serait jamais risqué à parier de l’argent sur une telle équipe… c’était carrément improbable comme alliance, et pourtant c’était là, entrain de se faire juste sous son nez. Si ça c’était possible, pourquoi pas le reste après tout ?

    Encouragé par la réponse de Cole, Logan consentit même à se retourner complètement pour leur faire face depuis son tabouret. Lui aussi avait bien envie de retourner des trucs chez le shérif ! Il ne voulait juste pas être le premier à s’engager, à se faire remarquer. Dans sa position à lui et avec ses antécédents, mieux valait éviter. Pourtant la tentation était grande et cette fois-ci, il serait soutenu ! Et ca n’était pas non plus son idée alors si ça tournait mal il pourrait remettre la faute sur Calvin et affirmer qu’il était saoul et s’était contenté de suivre.

    C’était un bon plan qu’il fallait qu’il valide rapidement, avant que Grifith ne l’ouvre pour les empêcher de tout retourner sur son lieu de travail, c’qu’il allait assurément faire…
    D’ailleurs il avait déjà ouvert la bouche pour répliquer, arquant ses sourcils d’un air totalement gavé comme il savait si bien le faire, lorsque la porte du drugstore s’ouvrit à la volée pour laisser rentrer… un Donnelly.

    Lui qui était sur le point de s’embarquer avec Calvin et Cole… il abandonnait déjà l’idée. Si CA ce n’était pas un genre de signe divin ou en tout cas un peu mystique, il arrêtait l’rhum pour toujours…
    Se dégonflant comme un ballon de baudruche, il noya son désappointement au fond de son verre et se retourna à nouveau dos à la sale en envoyant valdinguer ses envies de rébellion. C’était foutu maintenant, tout l’monde allait se dégonfler.

    « Bah ça voyez vous c’presque drôle ! » railla Gasper, toujours le premier à l’ouvrir décidemment.
    « Quand on parle du loup… » marmonna une voix basse dans son dos.

    Mis à part ces deux commentaires, le silence restait maître des lieux, et les regards continuaient de rester bloquer sur la haute silhouette aux cheveux blonds qui se tenait dans l’entrée.
    Pourtant Grifith prit les devants, se rappelant sans doute qu’il représentait encore un peu la loi même s’il n’était pas en fonction pour le moment.

    « Ecoute Donnelly, t’as pas choisi la bonne soirée pour venir rôder ici, tu devrais faire demi tour et rentrer chez toi, ça vaut mieux pour tout l’monde » lui expliqua-t-il d’un ton neutre, le visage fermé.
    « Nan ça c’est pas rien d’le dire, sérieusement quel culot ceux-là, je rêve… »
    « C’est clair, y’en a plus que marre, mets-le dehors Grif’, avant qu’on s’en charge nous-mêmes bordel !! »

    Hm… finalement les gens ne semblaient pas se dégonfler autant qu’il l’avait pensé… Après tout c’était logique et très humain comme comportement. Sam était tout seul, eux étaient en groupe, tous du même avis, ils devaient se sentir très fort du coup...
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Colleen P. Jefferson
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeLun 09 Avr 2012, 20:05

    Bon... il allait peut-être falloir réviser son point de vue sur le clan Donnelly car quand elle se sentait prête à prendre part à la Révolution pour expulser de chez eux, elle pensait à sa meilleure amie. Et comme si cela ne suffisait, il fallait que Samuel entre et que le ton monte immédiatement. Elle n'était pas prête à ça, pas de cette manière. Et même si leur présence la rendait folle, la postière ne pouvait pas faire cela à Charlie.

    S'il y avait bien une personne sur cette planète qui ne la laisserait jamais tomber, c'était elle. Même si leurs chemins s'étaient séparés à plusieurs reprises, elles se retrouvaient toujours. Cette fois là ne serait pas différente.

    Depuis cette histoire de baiser entre Charlie et Grifith, il était clair que leur amitié en avait prit un sacré coup même si la postière ne lui en voulait absolument pas. Il y avait juste cette période à passer pour que les choses aillent mieux. La brunette avait préféré se renfermer sur elle même pour souffrir en paix comme une grande sans demander de l'aide à quiconque. Et de son côté la caissière vivait le parfait amour avec le blond qui venait d'entrer.

    Le pire dans l'histoire était tout de même le fait que Grif' l'ouvre et demande au Donnelly de s'en aller, c'était juste trop irréel. Depuis quand les avait-il prit en grippe à ce point ? Au moins il semblait y avoir une sorte d'unité entre tous les villageois... magnifique.

    Grif semblait contre eux, Calvin était pire, Logan se taisait comme à son habitude et elle même restait muette, incapable de dire quoi que ce soit pour faire bouger les choses. Prendre Sam par le bras et le faire sortir, ou lui demander simplement de s'en aller ou partir avec lui. Ou encore autre chose car il y avait de quoi faire même si elle même ne bougeait pas, le nez vissé dans son verre.

    Se taire et être discrète n'était pas dans ses habitudes mais elle était pour le moment totalement pétrifiée. Rentrer dans le jeu de tout le monde lui aurait permit de s'attirer un peu de sympathie et surtout un regard de connivence avec son fiancé qu'elle aimait encore bien trop fort malgré ce qu'il avait fait. Il y avait aussi Logan pas loin, totalement craquant avec ses cheveux courts mais tout ce qu'elle voulait présentement, c'était disparaître pour de bon et qu'on la laisse en paix.

    Être une huître ça devait être terriblement reposant.
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Samuel T. Donnelly
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012, 13:35

    Pour le coup il ne s’était pas trompé, et si ses oreilles n’avaient pas sifflé il pouvait néanmoins en déduire assez aisément que l’on parlait de lui et ses frères avant son entrée. D’ailleurs le fait qu’il soit maintenant présent dans le bar n’avait pas l’air de changer beaucoup la donne. Il s’était déjà senti comme un insecte qu’on avait envie d’écraser, ce n’était là en rien un sentiment nouveau. En revanche, il était certain que les habitants présents possédaient des envies bien plus cruelles à son égard, du genre, écraser l’insecte, le ressusciter, le brûler, le ressusciter, le couper en deux et attendre qu’il agonise lentement…à bien y réfléchir pas besoin de métaphore kafkaïenne, ils devaient en avoir envie tout court, peu importe son statut.

    Son regard se posa sur l’adjoint puisque c’est lui qui brisa le silence pesant qui s’était installé, et ses sourcils se froncèrent pour lui envoyer un regard noir, le regardant des pieds à la tête avec mépris. En temps normal un « va te faire foutre blaireau » serait sorti presque automatiquement de sa bouche, mais son instinct lui soufflait de ravaler ses paroles sous peine de se retrouver encastrer dans le mur le plus proche. Ce n’était pas tant de lui qu’il avait peur, pas plus que des autres…séparément. Or même s’il était casse cou et tête brûlée il ne fallait pas avoir un master en mathématiques pour comprendre qu’il ne faisait pas le poids. Il aurait le temps d’envoyer quelques droites, et pourquoi pas aux quelques petits vieux qui lançaient des remarques désagréables. Ce n’était pas très moral et plutôt lâche comme pensée mais au point où il en était. Du culot? Quoi? De se pointer pour réclamer son du? Ben voyons…

    « Ouais je vais le faire » lâcha-t-il laconiquement en fourrant les mains dans les poches de son jean, s’attirant un regard interrogateur de l’adjoint.

    S’il s’était attendu à ce qu’il ne réponde pas par l’affirmative pourquoi lui avait-il intimer de faire demi tour alors? Le jeune homme laissa planer un nouveau moment de silence, jetant un regard à la salle, puis sur les quelques personnes assises au comptoir. Stevens, David, Redd et Colleen. Le premier soutînt son regard, le second sembla contrarié et inquiet, il ne vit que le cuir chevelu du troisième et ne réussit pas à déchiffrer les intentions de Colleen, la meilleure amie de sa petite amie à qui il n’avait jamais décroché plus de deux mots.

    « Une fois que j’aurais eu ma paie. On est le 3, j’viens chercher mon chèque » affirma ce dernier dans une déclaration et non une question.

    Il ne voulait pas d’ennuis, et bien que ses poings étaient aussi serrés que ses mâchoires à l’intérieur de son jean, il tenta de garder son calme, posant ses yeux sur Calvin, qui savait très bien qu’il était dans son droit mais ne semblait pas prêt à lui donner ce qui lui revenait. Ça puait, dans tous les sens du terme…
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David S. Handel
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Avr 2012, 20:17

David écouta en silence alors que l’on appuyait puis réfutait ses arguments, crispé sur son siège et déchiré entre l’envie de protester de plus belle et cette honte que d’avoir osé prendre la parole. Il retint son souffle et leva les yeux avec une certaine inquiétude lorsque le sujet des motivations des Donnelly fut abordé, mais les clients du Drugstore ne poussèrent pas leur réflexions aussi loin qu’il l’eut cru et l’employé de ferme pu respirer un peu plus aisément. La distraction fut même telle qu’il réussit à refouler son courroux et ignorer de son mieux les remarques désobligeantes de Calvin.

Il faillit cependant échapper son masque de marbre en assistant au pacte de malfaiteurs entre le barman et Cole, la surprise et l’impression d’être trahi à nouveau écarquillant les yeux pâles d’Handel. David redressa la tête complètement et parcouru frénétiquement la salle des yeux, cherchant qui d’autres participerait à ces efforts méprisables contre les frères. Il ne s’attendait surtout pas à voir un d’entre eux surgir dans le Drugstore dans un moment aussi mal choisi.
C’était Samuel, il l’eut bien sûr croisé à plusieurs reprises du temps où il participa aux rénovations de leur maison saccagée. David n’avait pas d’opinion particulière à son sujet, mais ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour la situation : si quoi que ce soit arrivait à celui-ci et qu’on apprenait qu’il était sur les lieux sans avoir réagi, jamais Aidan ne se laisserait approcher par un lâche ou un hypocrite...

Déjà, on semblait protester sa présence et tenter de le virer au plus vite, c’était mauvais signe, surtout considérant le précédent accord entre Calvin et Cole.


« Mieux vaut le laisser faire, il partira plus rapidement s’il n’a plus rien à faire ici… »
David souffla entre ses dents serrées à l’intention des deux concernés, trop bas pour que le Donnelly puisse l’entendre, mais toujours dans l’intention de désamorcer la situation.
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Cole S.

Invité

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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Avr 2012, 01:20

Quelle drôle d'ambiance. A croire que la chaleur écrasante de l'après-midi, avait fini par réduire en miette les neurones de chacun. Au moment où Cole attendait une réaction de la part du tenancier du drugstore, la porte de l'établissement s'ouvrit à la volée, laissant apparaître un des Donnelly. Regard meurtrier du pompier en direction du paria. Hasard ou pure coïncidence ? Le destin – si tant est que cela existe vraiment – avait l'air de plutôt bien faire les choses. Enfin plutôt bien, peut-être pas tant que ça, à bien y réfléchir. Était-ce là le signe manifeste, qu'il fallait couper court à toute action qu'ils avaient dans l'idée d'entreprendre ? Ou bien était-ce le signe qu'il fallait réduire à néant ces maudits cafards ?
Quel toupet tout de même, de la part de Samuel de se pointer ici, surtout si l'on prenait en considération les évènements de cet après-midi. Au moins, cela avait eu pour effet de réduire tout le monde au silence. On pouvait presque entendre les mouches voler.
L'ancien militaire adressa un regard à Calvin. Que faire ? Se lever pour réduire la gueule du blondinet en miettes ? Ou tout simplement rester assis, en le regardant bien sagement prendre son oseille puis déguerpir le plus rapidement possible, comme Grifith semblait l'indiquer ? Que d'interrogations, mais pas de réponses, bien que dans le fond, la première solution lui convint parfaitement. Effet de l'alcool ou non, il suffisait d'un geste, d'une parole de Calvin, pour que Cole se lève et ouvre le bal des hostilités.
Le ras le bol général était palpable, la tension environnante était telle que l'on pouvait pressentir que l'assemblée était prête à bondir d'un seul et même geste – comme s'il s'était agi d'une seule et même personne - sur Donnelly pour lui faire la peau.
La voix de David, tel un murmure, tira Stevens de ses rêveries. Mâchoire crispé, il persifla entre ses dents à l'attention du Canadien :

« Ça m'étonnerait qu'il ressorte d'ici en un seul morceau... ou alors il va falloir qu'il court très vite. »

A la fin de sa phrase, il crispa le poing, ses phalanges craquèrent, émettant un bruit sinistre qui n'avait rien d'engageant. Ce soir, il n'avait guère l'envie de réfléchir, mettant de côté une bonne partie de sa personnalité, afin de pouvoir s'adonner à une activité qui promettait d'être au combien distrayante. Malgré une existence somme toute assez courte, il en avait déjà bien trop vu, pour permettre à quiconque de venir perturber le fragile équilibre qu'il s'était évertué de retrouver.
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Calvin Douglas
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Avr 2012, 15:47

Ce qui paraissait inattendu et totalement inconcevable quelques minutes plus tôt venait de se produire dans le bar du drugstore. Cette poignée de main avec Cole Stevens n’était en rien anodine. C’était certainement la première fois qu’une personne s’alliait publiquement avec Calvin en public et avec autant de détermination. Cela n’allait en rien apaiser la situation.

Pour le gérant du bar, maintenir une certaine agressivité dans l’esprit des habitants du village semblait la seule solution viable pour atteindre son but. Sinon, ils finiraient par oublier les recherches vaines de cette journée. Ils s’accommoderaient de la présence des Donnelly jusqu’à ce qu’ils soient de nouveau ennuyés au prochain coup tordu de la fratrie de blonds pour oublier de nouveau après, comme dans un parfait cercle vicieux. A vrai dire, Calvin avait ça dans le sang d’un autre côté. Il ne saurait utiliser une autre approche.

Fixant son interlocuteur dans les yeux, il finit par prendre la parole de sa voix rocailleuse au bout de quelques secondes.

« Tu sais ce que j’en dis Cole ?...Ca vaut bien une bière ! »

Alors que Calvin faisait une énième fois le tour de son comptoir pour sortir deux bières, il sentit une foule un peu plus favorable à sa cause. Cette soif d’insurrection avait fiévreusement atteint certaines personnes grâce à cette poignée de main. Des fois, il suffisait de pas grand chose, juste un type assez fêlé pour s’y coller le premier.

Celui qui avait agressé le maire de Grayson fit teinter son verre avec une certaine indélicatesse amicale en quelques sortes, ou tout simplement avec virilité à ses yeux, contre celui de l’ancien militaire. Immédiatement, il s’abreuva de quelques gorgées pour s’arrêter subitement quelques secondes plus tard lorsqu’un nouvel élément de l’équation graysonienne entra en scène.

Ses yeux marron fixèrent immédiatement Samuel qui devait réaliser à ce moment qu’il venait de se jeter dans la fosse aux lions. L’expression de son visage hostile se figea l’espace de quelques instants sous la surprise. Calvin était entré dans son mode ‘bombe à retardement’. Et comme d’habitude, Grifith venait de choisir le mauvais moment pour se servir de sa langue. Il allait avoir son compte plus tard…d’abord Samuel.

« Je peux savoir comment t’arrives à te pointer ici après cette journée de merde ? T’es au courant que le village est sur les nerfs pour venir en masse au bar et protester contre votre gang de frangins fouteurs de merde ?! Et tu viens au même moment comme par hasard ? T’avais dans l’idée de pourrir notre réunion huh ?! Attends…t’as pas ramené de la volaille ou l’autre bouseux de maire qu’on voit une fois toutes les trente-six lunes en ville ? Tu sais que ce sont les circonstances idéales pour que n’importe quel objet…comme cette chaise ici… devienne un aimant à irlandais à la moindre étincelle ?!...Alors, tant que tu as deux neurones en état de fonctionnement, je vais te transmettre un message à toi, à tes frangins et à tes amis haut placés ! ….J’en ai rien à foutre de qui ils sont, ce qu’ils pensent, ils sont tous sur la liste, la liste de Calvin Douglas, et je vais tous leur rentrer d’dans ! Et…Je me fous si Spelling, Ferguson ou ce blondin d’Aahron se sentent intouchables face à moi, l’heure de Calvin Douglas arrive ! Et quand j’aurai l’opportunité, vous réaliserez que vous étiez en train d’emmerder le futur maire de Grayson !...La première chose qui je voudrai faire, c’est mettre tous ces tas de merde en dehors de ma ville ! Alors réfléchis bien de ce que tu feras de ta paye qui se trouve derrière le comptoir parce que tu risques d’en avoir besoin plus vite que tu ne le penses ! Tu peux toujours te prendre une bible et faire toutes les prières que tu veux…mais je t’assure que Saint Calvin ne sera pas rédempteur ! Fin du message ! »


Le barman s’était tellement emporté dans son discours que ses veines se distinguaient parfaitement sous sa peau, au niveau de sa gorge. Il s’exprimait avec une hargne incommensurable, certainement bien aidé par l’alcool, espérant que cette soirée allait marquer un changement majeur à Grayson.

Douglas fit ensuite le tour du comptoir. Un cercle, ressemblant de plus en plus étrangement à l’œil d’un cyclone, s’était formé entre Grifith, Samuel, Cole, Calvin et David installé un peu plus sur le côté, sur son tabouret. Le regard de ce furieux de barman se tourna ensuite brusquement vers le shérif adjoint. Il ne l’avait pas oublié et c’était le moment de lui porter le coup de grâce. Calvin n’appréciait pas Grifith pour plusieurs raisons. Déjà, c’était un flic. Il y avait de quoi creuser sa tombe rien qu’avec ce détail. Mais, en plus de ça, il ne pouvait pas le voir avec ses airs de parfait gendre hypocrite à souhait. Par ailleurs, le tenant du bar savait que Colleen n’avait pas toujours vécu de bons moments à Grayson et le shérif adjoint n’avait strictement rien fait pour l’aider. Et il ne comptait pas lui laisser la moindre once de crédibilité auprès des habitants se trouvant dans le bar. Il devait faire partie des opposants à la ‘révolution graysonienne’. C’était en quelques sortes un élément encombrant ici, un parasite. Ce serait l’espion parfait de Spelling et son côté rabat-joie finirait par étouffer cette envie fiévreuse de contestation dans l’esprit des habitants de Grayson. Et pour cela, il fallait employer les grands moyens. Calvin le savait.

«Hey Cowboy…T’es toujours là ? T’es aussi dur de la feuille que la patte folle canadienne qui sait pas tenir un verre à cause du sirop d’érable ou de la semence perso’ qui doit traîner sur ses doigts ! Et le type, il se démonte pas et joue au portier chez moi comme si il était un ancien de l’établissement alors qu’il tourne au diabolo depuis des années en allant à l’épicerie à côté parce qu’il doit encore bander sur son ex ! En plus de ça, mini John Wayne n’est pas foutu d’empêcher sa copine de butiner ailleurs alors il croît que je vais lui faire l’honneur de lui confier la sécu’ de mon bar ? T’es même pas en uniforme alors je t’explique des règles qui vont certainement te paraître ‘Old School’…Ici, ce sont toutes les personnes habituées au jus qui pique qui l’ouvrent en premier sur qui doit sortir du bar. Dommage que tu n’aies pas ton suppo’ à cinq branches ici parce que c’est le moment idéal pour te le carrer ! … En fait, non, c’est le deuxième moment idéal car tu ne peux pas réaliser que le premier est passé parce que t’étais trop occupé à te pavaner avec l’autre dinde aux plumes serrées de Wood pendant que je me limais littéralement les genoux sur mon plancher, à me taper ta fiancée !»

Sa voix éraillée mais puissante tenait la distance et usait d’un ton toujours aussi incisif. Au beau milieu de l’assemblée, les griefs personnels s’étalaient eux aussi et s’ajoutaient au débat collectif. Les poings serrés, Calvin tenait à peine en place. Il suffisait d’un rien pour que la situation dégénère…totalement. Grifith n’était certainement pas dans le camp de Calvin et probablement pas de celui de Samuel mais le barman ne se prenait pas vraiment la tête avec ça. Le seul soutien possible aux deux hommes était peut être David mais celui-ci se tenait bien silencieux…
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Avr 2012, 03:53

    Pendant sa tirade, Logan était resté complètement pendu aux lèvres de Calvin, admiratif, presque jaloux. Dans son entourage direct, il n’y avait jamais que Nathaniel pour faire preuve d’une telle verve, aussi acide, aussi profondément cassante. Evidemment, il n’était pas tombé sur le plus expressif des quatre. En fait il était même tombé sur le moins expressif des quatre, c’était plus correct dans ce sens là. Autant Aahron et Aidan démarraient au quart de tour, autant celui-là pouvait presque jouer la compétition avec lui en matière de bonne tête de gros blasé. Difficile de lire sur sa tronche en tout cas, l’effet que lui faisait le lynchage en public… Est-ce qu’il avait plutôt envie de déguerpir ou de foncer dans l’tas ? Les Donnelly étaient tellement nerveux que ça n’l’aurait pas plus étonné qu’ça qu’il essai de se faire le bar à lui tout seul. Connards d’irlandais. N’empêche que Samuel restait le plus difficilement cernable des quatre.

    A vrai dire, quand on parlait Donnelly, et que Logan sentait monter la colère et la rancœur, c’était surtout la gueule du plus vieux qui lui venait à l’esprit. Et en second lieu celle du plus jeune. Les deux du milieu, il avait un mal de chien à les situer.
    M’enfin, s’il se prenait une branlée, ça ferait quand même de sa soirée une bonne soirée.

    Malheureusement les choses ne se passèrent pas exactement comme ça. Logan aurait préféré que Cal en reste là. Mais Cal n’en restait jamais là. Il était déchainé, tellement qu’il en devenait rouge, avec quelques veines plus visible. Impossible de le faire taire, il était complètement partit dans son délire de révolution et ça recommençait à partir dans tous les sens. Notamment dans celui de Grifith qui avait fait une brève remarque à Sam, que tout le monde s’était empressé d’approuve. Tout le monde sauf Calvin évidemment.

    Fondamentalement, que Cal s’en prenne à Grifith, ça le faisait limite bander tellement c’était plaisant de se sentir enfin venger, de les voir se faire humilier en public, et lui pour une fois, bien en sécurité au bar, sans personne pour le montrer du doigt.
    Et puis, et puis, et puis… le mot de trop…

    Pourquoi s’en prendre à Grifith de cette manière alors qu’il était clairement contre les Donnelly lui aussi ? Avoir un représentant d’la loi, aussi con soit-il, c’était quand un même un atout nan ? Même s’il le détestait, Logan avait du mal à piger la manœuvre, et mêler les filles à tout ça, c’était trop. Surtout deux filles qu’il aimait beaucoup. Voir beaucoup trop…
    Trop en tout cas, pour supporter la moindre allusion négative. Trop pour supporter qu’il l’insulte, la rabaisse comme ça devant le quart du village, qui irait répéter à tout l’monde c’qu’il venait de balancer avec hargne. Trop pour laisser qui que ce soit évoquer, même vaguement, une possible relation entre elle et Grifith.

    Et pour une fois, vu que cette soirée était placée sous le signe des alliances et des conjonctures incongrues et bizarres, c’était quelque chose qu’il avait vivement en commun avec Grifith.
    Et vu le silence totalement mortel qui venait de s’abattre sur tout le bar, tout le monde semblait un peu choqué par la révélation.
    La plus part des visages s’étaient tournés vers Grifith dans l’attente de sa réaction, d’autres lorgnaient du côté de Colleen dont l’expression horrifiée parlait d’elle-même, le reste continuait de fixer Calvin, l’œil rond.

    Puis l’instant d’après, le silence d’attente qui pesait sur eux explosa comme une bulle de savon. Grifith avait essayé de se retenir sans doute, et venait d’échouer. Pas un mot, pas une réplique, il avait simplement bondit en avant. Seulement David était bien plus rapide et vif que semblait l’croire Calvin, et s’était interposer avec force presque aussi sec. Mais la machine était lancée pourtant. Sam aussi s’était rapproché, sans oublier Cole, Gasper et Colleen qui tentait d’attirer l’attention de Grifith pour déconnecter sa colère sans doute, et éviter le bain de sang assurément.

    Aucun regard n’était tourné vers lui, toutes les attentions se concentraient sur la tempête qui était à deux doigts d’éclater sous leur nez, dans les cris et la colère. Logan, en bonne hyène qu’il était, en profita donc pour se glisser souplement de l’autre côté du bar – enfin, aussi souplement que le lui permettait sa côte douloureuse – et longea celui-ci de quelques pas discrets. Une foi à hauteur de Calvin, il n’attendit pas qu’on le remarque, il balança sa droite et l’atteignit en plein dans l’œil.

    Pour le coup d’la dinde, enfoiré de psychotique de merde.

    Ca n’était pas le dénouement que tout l’monde attendait visiblement, vu tous les regards choqués qui dardèrent sur lui l’instant d’après. De toute façon, ça n’était pas le dénouement tout court.

    « Espèce de gros débile putain, faut toujours qu’t’en dise trop Calvin ! Tu sais vraiment jamais quand la boucler ma parole ! Pourquoi y’a fallu qu’tu cause de ça hein ?! C’était bien partit ! T’as tout gâché ! »
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Avr 2012, 15:46

    Colleen avait su dès qu'elle avait décuvé le lendemain de sa partie de jambes en l'air avec Calvin que tout allait se savoir un jour. Premièrement parce que tout se savait toujours et deuxièmement parce que le barman était une grosse enflure de première. Pourtant elle l'aimait bien... enfin ça c'était avant.

    Jamais elle n'aurait imaginé qu'il puisse sortir un truc pareil devant tout le monde. Ils n'étaient pas seuls et même si c'était spécialement pour Grif', il avait fait bien attention à le hurler histoire que tout le monde comprenne.

    Et pas de 'j'ai couché avec Colleen', il avait fallu qu'il y aille avec ses détails graveleux dont il avait le secret. Fantastique ! Maintenant que ça ne jasait plus trop sur son compte et celui de Logan, ça allait repartir pour un tour. 'Colleen s'est faites prendre par derrière par Calvin... ça devait être intense, il a même parlé de ses genoux qui limaient le parquet'. Merci beaucoup gros connard. MERCI !

    La postière était restée sans voix mais n'avait pas vraiment eu le temps de se plonger dans ses pensées plus avant, il avait fallu se jeter pour Grifith afin de l'empêcher de détruire l'enflure qui venait de balancer le pot aux roses. Elle lui avait murmuré à l'oreille, totalement paniquée que ça ne valait pas le coup et qu'elle était horriblement désolée.

    Et il y avait eu Logan. Logan que personne n'avait vu venir mais qui venait de balancer une superbe droite au barman. C'était magnifique, totalement jouissif. Un vrai héros sur le coup. Surement pour défendre Kathleen qu'elle même mais c'était superbe.

    S'il l'avait regardé un instant, il aurait décelé de l'immense gratitude dans les yeux clairs de son amante. Autant pour elle que pour Kat. Car même si Co' ne la portait pas du tout dans son coeur, elle n'avait pas à être mêlée à cette histoire. Calvin était allé trop loin, gros dégénéré...

    Depuis le coup, tout s'était suspendu, pas un mot de plus après Logan, la tension était toujours bien présente mais c'était comme si quelqu'un venait de geler le temps. Et dire qu'à la base ils parlaient des Donnelly... Comment avaient-ils dévié sur le sujet au fait ?

    Colleen s'était saisi de son verre encore bien plein et avait jeté le tout sur Calvin, il n'avait pas évité le liquide ni le verre même si elle doutait fortement que cela lui fasse quoi que ce soit.

      « T'es qu'un minable. »

    C'était rien par rapport à ce qu'elle pensait mais tout ce qui comptait était que Grif' ne se mette pas dans la merde, elle renforça d'ailleurs sa prise sur son avant bras en détournant les yeux.
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Avr 2012, 23:12

    Putain c’était mieux que le film de l’année vu en avant première avec la femme la plus torride de la planète et en plus, il ne payait pas. Il devait admettre qu’en fan absolu des anti héros, celui qui s’adressait à lui était des plus détestables. En temps normal le jeune homme se serait volontiers affirmé d’un « ta gueule gros con » bien senti, de bailler de façon sonore ou de simplement tourner les talons avec un doigt d’honneur, mais la situation ne s’y prêtait pas, sauf s’il voulait repartir d’ici avec l’impression d’être passé sous une poids lourd, voire les deux pieds devant. Même si son ego lui criait de foncer dans le tas, le peu de raison qui subsistait lui murmurait de façon assez appuyée de continuer de serrer les poings dans ses poches et de fermer sa gueule.
    Mais ça n’en finissait pas…et ce connard jactait encore et encore, sans que personne ne le reprenne. Était-il possible de débiter autant de conneries à la minute en étant convaincu de prêcher la bonne parole? Et puis c’était pas humain des monologues aussi long. Ce débile barbu lançait des pavés d’insultes sans s’arrêter en monopolisant la conversation sans que personne n’ait les couilles de le stopper. Ce n’était pas la place de maire qu’il devait viser mais bien celle de shérif, bien que l’idée de voir un taré dans son genre porter un flingue à la ceinture n’était pas très rassurante.

    Il n’empêche que tout ce ramassis de conneries commençait à l’échauffer. Il sentait la moutarde lui monter au nez et l’envie de lui en mettre une presque aussi forte que celle de s’enfuir en courant. Mais déjà il passait à une autre personne et réglait ses comptes avec l’adjoint, repartait dans un autre monologue interminable. Bordel il la récupérait quand sa paye! Ouais elle se trouvait derrière le comptoir, Calvin aussi….

    Cependant la conclusion enfin lâchée, la bouche de Samuel s’entrouvrit de surprise alors que son regard se posait sur la prétendue meilleure amie de Charlie, avec des images fugaces et porno qu’il essaya de faire déguerpir aussi vite qu’il le put. Et la seule pensée cohérente qui passa la brume de son cerveau fut « eurk ».

    Encore que la surprise la plus improbable fut la suite des évènements. Redd qui envoyait son poing dans la gueule du tenancier et Colleen qui l’arrosait avec le contenu de son verre. C’était comme découvrir qu’on avait exactement ce qu’on voulait le matin de Noël avec en plus les autres jouets dont on rêvait secrètement mais qu’on avait pas osé demander. Ses poings se desserrèrent instantanément dans ses poches maintenant que sa seigneurie s’était fait éjecté par ses deux cavaliers de son trône. C’était tordant et diablement ironique. Il venait de se faire jeter par les deux seuls amis sincères qu’il possédait dans ce village.

    N’empêche, alors que tout le monde semblait s’être calmé comme après une douche froide, ça ne lui donnait pas sa paie. Et en plus d’un vantard désabusé, il y avait le grand renfermé cogneur…non il préférait resté là où il était, sans pourtant pouvoir s’empêcher de répondre à toutes les attaques qu’il avait subi d’une simple phrase.

    « Le futur Maire de Grayson hein? C’est pas encore pour cette fois on dirait » minauda ce dernier avec un sourire charmant mais évidemment faux.

    Comme quoi, pas besoin de longs monologues, surtout après le passage des deux seules voix qu’il aurait pu obtenir.
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Cole S.

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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Avr 2012, 00:27

Quelque chose dans l'air changea soudainement, alors qu'il portait le verre de bière – gracieusement offert par Calvin - à ses lèvres ; il n'aurait toutefois su dire avec exactitude ce qui était à l'origine de ce changement. L’œil du cyclone. Le calme avant la tempête. Foutu pressentiment. Lorsque la porte du drugstore claqua et laissa place à Samuel, Cole se dit qu'il devrait peut-être jouer à la loterie. Chance ? Hasard pur et dur ? Bref peu importe dans le fond. Il se délecta de la première partie du long monologue du tenancier du bar, qui était loin d'être dithyrambique à l'égard de Donnelly. Au moins disait-il tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Quoique, l'idée d'avoir ce genre de personnage – à la descente aussi rapide que les chutes du Niagara et la gâchette bien trop facile - en tant que dirigeant de Grayson, le fit légèrement moins rire. Pourquoi avait-il ce besoin de tout mélanger ? A croire qu'il prenait un malin plaisir à tout mettre dans un siphon, agitant comme un demeuré le tout, les aspergeant au passage de son dialogue acide. Qu'il foute la paix au maire et à sa famille par extension. L'ancien militaire commença à rire jaune devant l'emportement de Cal'. Enfin ça c'était avant qu'il n'agresse lâchement et verbalement Grifith. Il manqua de s'étrangler avec sa gorgée de bière. Bouffon.

Pourquoi s'attaquer ouvertement à quelqu'un qui déteste presque autant qu'eux la famille de blondinets ? Quel crétin ce type. On ne lui a donc jamais appris à la fermer ? Ou bien à réfléchir ? Ou peut-être les deux après tout. Trop, c'était trop, après Grif' ce fut au tour des filles d'en prendre méchamment pour leur grade. Un regard en direction de Colleen fit naître dans son esprit des images peu ragoutantes. Vomitif à souhait. Images qu'il tenta de balayer à grand renfort de liquide, en avalant une longue gorgée de bière. Son envie d'exploser la face de Douglas revint au grand galop. Adieu magnifique et au combien étrange alliance qui eût pu exister l'instant d'un battement de cil. D'ailleurs, il ne fut pas le seul à avoir cette envie monstrueuse ; le petit discours touchant à peine terminé, l'adjoint du shérif se leva d'un bond - tel un diable jaillissant de sa jolie boîte - aussitôt imité de David, bien vite rejoint par Cole, dans un souci de retenir ce premier, qui se débattait comme un damné. A quoi bon retenir Grifith après tout ? S'il pouvait coller une bonne raclée au tenancier, cela ne serait pas franchement de refus. Le natif de San Francisco lâcha son ami, au moment où sa rétine percevait un mouvement étrange sur la droite, au niveau du bar. Il tourna la tête et assista à cette scène étrange ; Logan, collant une droite en plein visage de ce qui devait sans doute être son seul ami en ce trou paumé. Colleen ne tarda pas à s'en mêler à sa manière. Une verre valdingua. S'en était presque jouissif. Ne manquait plus que du pop corn pour renforcer la perfection de l'instant. Un véritable film Eastwoodien grandeur nature.

« Bien fait ducon » lâcha-t-il alors ostensiblement, en hurlant peut-être un peu trop fort. Où comment retourner sa veste plus vite que son ombre. Sa petite intervention verbale ne passerait sans doute pas inaperçue, c'est à peine s'il entendit le commentaire ironique de Samuel. C'est presque s'il n'en avait pas oublié la présence de cet imbécile heureux.
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Avr 2012, 02:01

Il avait de la difficulté à suivre ce que disait Calvin tellement le flot de ses paroles insensées coulait. Pour David, cela ne pouvait être que l’effet de l’alcool –sur le barman, pas sur lui puisqu’il ne prit que quelques gorgées à peine de sa boisson avant qu’elle ne vienne arroser le plancher- mais, du peu qu’il pouvait saisir de ces longs exposés, l’envie d’envoyer le barman rejoindre sa bouteille au sol le saisissait de plus en plus. Ses paroles étaient grasses, rustres, sans la moindre classe, elles allaient contre tous ce que l’employé de ferme valorisait ou presque.
Il détourna le regard, son attention se posant par hasard sur un des rares qu’il considérait comme des amis en ville : Grifith semblait figé, son visage trop indéchiffrable pour être seulement l’expression d’un sang-froid remarquable… C’était comme observer les cordes tendues et éprouvées par le froid des vieilles raquettes à neige en bois et en lanières de cuir : elles étaient droites et auraient pu sembler immuable aux yeux du premier venu, mais un habitué pouvait ressentir que quelque chose clochait. Oui, quelque chose allait flancher d’un coup sec et brutal.

Comme de fait, l’homme se précipita subitement de l’avant et, grâce à Dieu, David n’eut que le temps d’enclencher ses réflexes et de bondir sur ses jambes pour intercepter la masse d’un homme adulte enragé avant qu’elle ne fracasse tout. Le choc le secoua brutalement même pour quelqu’un habitué au travail manuel, mais Handel le subit courageusement et réajusta sa poigne sur Grifith avant que celui-ci ne lui glisse entre les doigts. D’autres l’eurent rapidement rejoint et bientôt l’homme en colère fut en quelque sorte maîtrisé.

Le canadien songea amèrement à ce qui venait de se produire, ses oreilles bourdonnant des clameurs et cris de surprises lancés dans le bar : les choses auraient pu être tellement plus faciles et satisfaisantes s’il ne fut pas intervenu, décidément sa civilité eut raison de sa rage envers Calvin.

Les choses ne s’arrêtèrent pas là et David se vit surpris par l’évolution de la situation : le barman qui se fit frapper, arroser puis crier des insultes à la grande surprise de plusieurs. Le nordique sentit en lui le bienfait vicieux d’une vengeance exécuté à termes, bien qu’il fût cependant distrait pas Grifith qui se remit à lutter contre lui pour se dégager, différemment cette fois. L’adjoint du shérif ne tentait plus de se jeter de l’avant comme un forcené, comme si la cascade de malheurs contre Calvin lui permit de revenir à lui et l’avait laissé dans une furie plus contrôlée et plus drapée d’outrage.
David relâcha lentement l’homme, espérant que ce ne fut pas une ruse afin de mieux se jeter sur le grossier personnage.

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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Avr 2012, 14:31

Décidément, cette soirée bien enflammée n’était vraiment pas banale. La situation ne paraissait plus aussi claire que tout à l’heure. Chacun défendait sa peau et son bout de pain contre tout le monde. C’était assez irréel en fait tellement cela arrivait rarement dans ce village. Mais, cela ne faisait que traduire tellement d’antécédents entre eux. Calvin était une exception dans le sens où il s’occupait de tout le monde en même temps et se foutait bien de l’image qu’il donnait. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sale enfoiré de rebelle anarchique à la langue dure, avait aussi des amis en la présence de Thomas Owensboro par exemple. Cole Stevens, cet ancien militaire, semblait bien parti lui aussi. Peut être qu’ils cachaient leur jeu sur ce qu’ils pensaient réellement après tout ?

Lorsque Logan décocha son coup droit, Calvin recula de quelques pas sous la surprise. Son œil allait certainement s’en souvenir le lendemain. Puis, il s’immobilisa. La douleur était là mais elle ne semblait probablement pas assez dérangeante, ce qui eut pour effet d’attiser davantage sa colère. Son regard se fit pourtant très froid lorsqu’il tourna de nouveau la tête en direction de Logan. Ses yeux fixèrent son fidèle client comme si il essayait de lui faire comprendre que ça allait se payer même si pour cela il devait le pourchasser jusqu’en enfer en pulvérisant au passage le cerbère à l’entrée à coup de bouteille de whisky. Colleen en rajouta une couche ensuite en vidant son verre sur lui. Le barman jeta un œil à son tee-shirt trempé avant de relever les yeux. Incontestablement, il allait perdre sa contenance à peine retrouvée. Il n’en avait pas fini de dépasser les bornes. Hors de contrôle, Calvin s’approcha du comptable, à quelques centimètres de lui, avec sa démarche lourde si nerveuse et agressive, hurlant littéralement dans un face à face qui ne présageait rien de censé, indiquant sa joue à l’aide de son index. Apparemment imprévisible, il n’avait pas fini de partir dans ses inepties avec une assurance ou un je m’en foutisme incroyable.

« Logan, tu traînes ton petit cul de singe squelettique planqué sur ton tabouret tout le temps, jouissant littéralement comme un puceau boutonneux lorsque la vérité explose enfin, et dés que la vérité déborde sur ton amante tu essaies de me donner une leçon de courtoisie alors que pour les autres tu t’en fous…et ça, ça me rend malade ! Je considère ça comme une insulte à mes valeurs ! T’as entendu, sale mange m**** ?! Et je t’assure que ce sera la dernière que tu vas me sortir ! Calvin Douglas n’est pas courtois, pas aimable quand il n’y a rien d’aimable ou de courtois à dire ! Tu vas faire quoi maintenant ?...Oh tu veux résoudre ça comme ça ? OK !!! On va faire ça entre nous ! En face à face ! Redd vs Douglas ! je te laisse la chance de recommencer une fois ! T’as entendu sale traître de mes deux, je te laisse le premier coup !...Donne-moi ta meilleure droite b**** !...FRAPPE-MOI !!!..Montre ce que t’as dans ton p***** de froc de sale petit b***** de lâche ! BOUGE-TOI !!! Parce que si je commence, tu vas t’étaler dans la foulée sur ce plancher sans avoir eu le temps de ravaler la bave qui pointe de tes lèvres et de remuer la queue comme le p’tit chiot que t’es au prochain clin d’œil de Colleen!...EVIDEMMENT QUE NON, tu n’feras rien en face ! »

Calvin avait tenté de le pousser à l’acte, en venant même à déchirer brusquement la chemise du comptable en tirant son col vers le bas brusquement. Au bout de quelques secondes, il se lassa et propulsa son pied dans les parties de Logan avant de l’envoyer valdinguer contre le comptoir.

«Qu’est ce que ça fait, huh ?! C’est douloureux ?! Ca t’aidera à penser avec ta matière grise pleine de rhum la prochaine fois ! Maintenant dégage de ma vue ! Oh et Colleen, traite-moi de tous les noms que tu veux, t’es aussi une p***** d’hypocrite ! T’es la première à te plaindre de ton fiancé, de sa rousse de service dés que tu viens ici picoler ! Vrai ou pas ? ...Huh, c’est sûr qu’il est plus classe, Mr Perfect est tellement Perfect qu’il doit rendre jalouse son ex pour se rabibocher avec ! Alors, qui est le minable, poupée ? En fait je m’en fous de ton avis m’zelle Colleen Jefferson alias la seule nana qui pourrait dire un jour : Oh mais même un manchot empereur m’a fait du mal une fois avec son air sadique ! . Fais un break et profite-en pour changer de numéro !...T’en profiteras pour refaire ton stock de capotes ! »

Remuant nerveusement tout en se remémorant les paroles de Cole alors qu’il venait de se prendre une droite, l’expression du visage du barman changea ostensiblement. Un sourire malveillant se dressa sur le coin de ses lèvres pendant qu’il posait brusquement sa bière et sa chemise sur le comptoir. Deux secondes plus tard, il se retrouva avec le tabouret, sur lequel s’était vautré David avant qu’il n’entreprenne de jouer le rôle du pacificateur, dans les mains. Mauvaise idée de canadien encore…

Ni une, ni deux, Calvin fonça dans le tas, c’est à dire le groupe formé par David et Cole qui retenaient Grifith, et asséna un premier coup de chaise sur les deux premiers avant de recommencer sur le shérif adjoint. Il s’y reprit à nouveau pour calmer l’idiot qui tenterait de se relever. C’était une soirée totalement dingue. En l’espace de quelques minutes, il avait proposé une bière à Cole avant de le frapper avec ce qu’il avait trouvé sous la main. Les personnes assistant à ce débordement irrationnel semblaient totalement divisées. Certaines semblaient déçues de la tournure des évènements. D’autres avaient le sourire aux lèvres et manifestaient leur joie en voyant la personne, qu’ils ne pouvaient pas blairer, se faire frapper.

« Redd, Donnelly, Spelling, Ferguson, Armstrong, Hansel et Gretel…Je m’en balance totalement ! Je me fous de tout ce que vous pensez, de tout ce que vous bavez, tout ce qu’il y a à comprendre, c’est que vous venez de vous faire démolir parce que vous ne voulez pas qu’un type perturbe cette ambiance merdique d’hypocrite dans ce village ! Alors si vous ne voulez pas me faire de place et vous tenir tranquille en acceptant la vérité, je me la ferai moi même ! Maintenant dégagez ces culs fumants de mon bar, ça sent un peu trop le bouseux réchauffé et je ferme !»

Scène de désolation dans le bar tandis que la cloche du bar sonne. On dirait un pub anglais après un match de foot au beau milieu des nineties. Calvin prit la paye de son employé sur le comptoir et la jeta à la tronche de Samuel avec indélicatesse, comme d’habitude. Il manquait plus que l’instrumental accompagnant toutes les péripéties de la fin d’un film d’action.

«Tiens, prends ça Blondin et tire-toi avant que je t’étale sur le plancher en aussi peu de temps qu’il m’en faudrait pour en faire de même avec la vieille Pietsky. Tu crois que j’ai besoin d’une voix pour ça ? »

Ironie de la situation. Après avoir râlé avec véhémence toute la soirée contre les quatre frangins, c’est le Donnelly qui s’en sort sans égratignure…du moins pour le moment.

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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Avr 2012, 19:36

Grifith Armstrong


Sonné par le coup, il fallut quelques instants au shérif adjoint pour parvenir à se redresser, avec l’aide de Colleen. Il repoussa pourtant très vite sa main, se remémorant les paroles du barman qui, à défaut d’être subtile ou délicat, n’était pas spécialement menteur. De toute manière, il n’avait eu qu’à jeter un œil dans sa direction pour comprendre que toute cette histoire était vraie…
La jeune femme eut l’air blessée qu’il la repousse de cette manière mais c’était le cadet de ses soucis. Il laissa David et Cole se débrouiller pour se remettre debout, s’assurant tout de même en un coup d’œil qu’ils n’étaient pas totalement KO, puis essuya le sang qui perlait à ses lèvres et se dirigea vers le barman. Calvin lui tournait encore le dos, occupé à cracher son venin à Samuel qui s’en tirait sans une égratignure. Une énième erreur de sa part. L’erreur de trop pour cette fois.

Sa démarche était encore un peu titubante, mais la rage le maintenait debout. Concentré sur son objectif, il oublia rapidement tout le reste, occultant les autres clients qui assistaient, impuissants à la scène. Enfin pour l plupart, ils étaient juste lâches et peu désireux de se salir les mains en aidant l’un ou l’autre des protagonistes…
A l’image de Logan qui posa une seconde son regard sur lui, évalua le danger qu’il pouvait représenter et se traina en douce jusqu’à la sortie pour passer la porte en courant, bousculant presque Samuel sur son passage. Il en fut cela dit pas le seul à s’enfuir, pour sa défense…

« Attention Calvin ! » lança pourtant l’un des "survivants".

Mais le temps que Calvin comprenne que quelque chose se tramait dans son dos, Grifith était déjà passé à l’action. Il attrapa son bras fermement et l’envoya buter contre son propre comptoir, à l’endroit où Logan lui-même s’était cogné. Sauf que le shérif n’était pas décidé à le laisser se relever et fuir. Il suivit son geste et écrasa le visage du barman sur la surface boisée, remontant son bras qu’il tenait toujours dans son dos, lui tordant soigneusement la main.

« Finit de jouer, sac à merde » cracha-t-il à son oreille, avant de reprendre la parole d’une voix haute et claire « Je connais chacun d’entre vous, messieurs, et si l’envie vous prenais de prendre la défense de ce merdeux où de faire des histoires ce soir, je n’hésiterai pas à venir frapper à votre porte et vous arrêter devant vos femmes, vos mioches et vos voisins ! Ça sera assurément du plus bel effet ! »

S’assurant que Calvin était immobilisé contre le comptoir, secondé par Cole qui s’était rapproché, Grifith jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour croiser les regards coléreux et méfiants des quelques clients qui s’attardaient encore et avaient visiblement choisi leur camp.

« Tous ceux qui seront encore là dans une minute n’auront pas à subir ça puisque je les arrêterai cette nuit-même pour trouble à l’ordre public, comme votre ami Calvin Douglas ici présent ! David, tu veux bien commencer le décompte ? » demanda le shérif à son ami qui avait autant morflé que Cole et lui. Il se pencha d’ailleurs une fois encore sur Calvin pour reprendre un ton plus bas « Donne-moi une bonne excuse pour t’éclater le nez sur ce comptoir. Tes petits amis partis, il restera que des témoins à moi qui n’hésiteront pas à dire que c’était de la légitime défense… Cette fois t’as été trop loin, Douglas et j’parle pas seulement du coup du tabouret qui va te couter cher. J’espère que tu tenais pas tant que ça à ta license… ou à ta queue… »

Et maintenant toujours son bras dans le dos du barman, l’adjoint du shérif relâcha son visage pour venir lui enserrer l’entrejambe, évidemment sans délicatesse…

« Vous êtes en état d'arrestation pour trouble à l’ordre public, agression physique et violence sur un agent de l'ordre. Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous... »
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© James McAvoy
PV interprété par Chachoune

INFORMATIONS
27 ans
Fiancé de Colleen Jefferson
Adjoint du shérif à Grayson
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MessageSujet: Re: 05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE]   05. Don't you know they're talkin' bout a revolution [INTRIGUE] - Page 2 Icon_minitime

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