Samuel Donnelly

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Sujet: Samuel Donnelly Samuel Donnelly Icon_minitime

Mer 09 Sep 2009, 00:20

« Samuel . T . Donnelly »

__Date de naissance & Age : 14 Septembre 1985 - 24 ans
__Lieu de naissance : Cleveland dans l’Ohio
__Lieu de résidence : East Jefferson Street avec ses frères et sa future belle-soeur
__Situation familiale : Benjamin d’une fratrie de quatre garçons - célibataire
__Occupation/Emploi : Barman

Caractère :

Dernière édition par Samuel T. Donnelly le Jeu 10 Sep 2009, 00:44, édité 3 fois

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Sujet: Re: Samuel Donnelly Mer 09 Sep 2009, 17:24

__Histoire : Another day in paradise... Donnelly’s House - 25 février 2001 « Tu peux répéter ça mon garçon? » « Ouais si tu veux ‘pa, j’ai dit que j’avais quitté l’école » Depuis cette révélation, plus personne ne bougeait à table et on aurait pu entendre une mouche voler dans le salon des Donnelly. Les trois frères se regardaient, puis regardaient leur père et enfin leur frère, comme si il était devenu fou. Margaret, quant à elle restait de marbre, comme si elle avait pressenti la tempête arrivée. Son fils n’avait que seize ans mais il s’entêtait à penser qu’il était un homme, qu’il pouvait prendre ses propres décisions et qu’il avait droit à son indépendance. Il ne se rendait pas compte, comme toujours, qu’il n’était qu’un gamin, très immature en plus. Elle ferma les yeux. Voir son troisième enfant gâcher son potentiel de la sorte lui pinça le cœur, mais Samuel avait changé depuis quelques années et avait depuis longtemps pris se distances avec le reste de la famille, son père encore plus. Soutenu par ses deux aînés, elle comprenait que cela irrite son petit Sammy, comme elle comprenait l’énervement et la lassitude de son époux, dont les problèmes au cœur le fatiguait et le rendait plus vieux. « Il est hors de question que tu quittes l’école » répliqua son père en jetant sa serviette sur la table. « C’est déjà fait, les papiers sont signés, maintenant que j’ai seize ans j’ai plus besoin de ton autorisation » fit remarquer nonchalamment Samuel. « Quelle insolence! » répliqua son père en jetant sa serviette sur la table et en se levant, pointant son fils du doigt. « On a économisé pour t’envoyer à l’université à la fin de ton cycle, on s’est serré la ceinture pour toi et voilà comment tu nous remercies ta mère et moi. Tes frères… » « Blablabla, on connaît la chanson papa. Mes frères sont des types biens, je devrais prendre exemple sur eux, regarde les tes braves petits toutous prêts à se mettre au garde à vous si tu lèves le doigt, c’est à eux que tu veux je ressemble? » C’est à cet instant que la tempête arriva. Les deux aînés, visés, se levèrent pour soutenir leur père et insulter leurs cadet, qui ne se priva pas pour leur dire le fond de sa pensée. Une cacophonie générale ou finalement personne n’entendait ce que disait l’autre et où le but était de parler plus fort et plus longtemps que tout le monde pour avoir le dernier mot. Cela dura un long moment, jusqu’à ce que Sean Donnelly ne plaque la main sur sa poitrine et ne retombe lourdement sur sa chaise, reprenant difficilement sa respiration. Alors les cris cessèrent, et tous se précipitèrent vers le patriarche, excepté Samuel qui resta debout en retrait, les yeux grands ouverts. Il observa la scène d’un point de vue extérieur, et il ne vit pas Isaac tomber sur lui et le plaquer contre le mur. « Tu es content de toi, regardes ce que tu fais! » lui cracha-t-il au visage. Ce dernier se fit rapidement repousser par son cadet qui grimpa quatre à quatre l’escalier qui menait à sa chambre. Attrapant un sac de sport qui traînait par là, il y fourra tous ses vêtements et sa batte de baseball et les quelques objets qui avaient de la valeur à ses yeux. Essuyant rageusement une larme qui commençait à perler, il referma son sac et redescendit. Il n’entendit pas les protestations de sa mère et de Aidan, il n’entendait plus rien. Fermement décidé à partir, le seul bruit qu’il perçut fut celui de la porte claquée derrière lui. We wish you a Merry Christmas Donnelly’ House : 24 décembre 2008 Un noël familial et convivial digne d’un documentaire prônant les valeurs familiales américaines, ou presque. Dans le détail, on voyait bien qu’un élément clochait dans ce décor typique. C’était un vœu de Margaret que de réunir toute sa petite famille pour le soir du réveillon, et on pouvait voir à ses yeux pétillants qu’elle n’était pas peu fière de voir tout ce petit monde attablé autour d’elle. Bon Samuel était arrivé en retard, et contrairement à ses frères, qui avaient soigné leur apparence, il était arrivé avec un blouson en cuir et un jean troué, mais personne n’avait rien dit, par peur de commettre une bévue. Les plats aussi étaient traditionnels, de la dinde, des légumes et la délicieuse purée de Margaret Donnelly, quoi que le Benjamin attendait plus avec impatience ses desserts. Tout le monde avait l’air de passer un bon moment, sauf Sam, qui regardait sa famille d’un œil étranger, comme si il était le spectateur de cette soirée. Il y avait Aahron, à la droite de son père, et à ses côtés son fils, dont il avait la garde pour les vacances. Un chouette gosse que le jeune homme appréciait énormément, mais de par les tensions avec son frère, il ne le voyait que rarement. En face des deux hommes se trouvaient Isaac et Allie, se jetant des regards amoureux dès qu’ils le pouvaient et bien qu’il ne puisse les voir, Samuel était certain qu’il se tenait la main sous la table. Et puis Aidan, qui semblait satisfait de voir ses aînés réunis sans qu’il y ait ni cris ni bagarres. Le regard du benjamin allait de l’un à l’autre, et il restait silencieux, écoutant vaguement les conversations. Profitant de la pause coutumière entre le plat principal et le dessert, histoire de digérer un peu, le garçon enfila sa veste et son écharpe et sortit discrètement, s’asseyant sur les marches du perron pour fumer une cigarette. Il ne se sentait pas dans son élément ici, mais il avait voulu faire plaisir à sa mère, qu’il n’entendit d’ailleurs pas arriver derrière lui. « Tu as été bien silencieux pendant le dîner » fit remarquer Maggie en prenant place aux côtés de son fils. Il tourna le visage vers elle, détaillant son visage sur lequel le temps ne semblait pas avoir d’emprise. On distinguait le poids des années, mais son regard restait jeune et plein de volonté, comme toute femme ayant eut à élever cinq hommes, son mari y compris. « Je suis heureuse que tu sois venu Samuel » « Moi aussi » répondit-il laconiquement en tirant une bouffé de nicotine. Ils n’étaient pas dupe mais puisque faire semblant faisait plaisir à tout le monde ce soir, pourquoi ne pas continuer. « Quand vas-tu perdre cette mauvaise habitude ce n’est pas bon pour toi. Et puis tu n’as pas beaucoup mangé ce soir, tu es sûr que tout vas bien? Tu manges assez? Ton oncle veille bien sur toi?…. » « Maman… » la coupa-t-il sur un ton blasé. « Tu ne vas pas reprocher à une mère de s’inquiéter pour son fils, surtout quand il ne donne jamais de nouvelles » le rabroua-t-elle gentiment. « Je sais que tu aimes bien avoir ton indépendance et que la communication avec ton père est difficile mais tu pourrais venir me rendre visite les après-midi quand il n’est pas là. On pourrait boire un café et discuter, comme avant… » proposa-t-elle en essayant de ne pas le brusquer, connaissant les réactions de son fils. Il ne menait pas une vie stable et n’avoir aucun contrôle sur cela l’attristait, surtout quand elle repensait à la complicité qu’elle avait avec lui avant qu’il ne décide de se rebeller. « Tu devrais rentrer tu vas attraper froid maman » répondit-il simplement en lui couvrant les épaules de sa veste, ce qui dans son langage, signifiait que ça lui ferait plaisir, et il savait qu’elle l’avait compris. « Ne tardes pas trop si tu veux une part de gâteau, j’ai fait ton préféré. » déclara la mère, se redressant, la veste de son fils sur les épaules. « Tu sais que je t’aime Samuel Thomas Donnelly pas vrai? » « Bien sûr que je le sais maman » se contenta-t-il de répondre, sans réussir à lui dire simplement un ’moi aussi’. Si seulement il avait su. Elle commença à s’éloigner en direction de la porte, qu’elle ouvrit doucement, mais ne put s’empêcher une dernière parole vers son fils, en bonne mère qu’elle était, ce qui les fit sourire tous les deux. « Tu devrais te faire couper les cheveux mon chéri » Samuel resta un moment assis sur les marches, terminant sa cigarette, sans faire attention à l'homme qui traversait la rue, une canne dans une main alors qu'il ne semblait pas en voir besoin, chantonnant une petite contine pour enfants. [HS: surprise pour Chachoune: Spoiler: ] Dernière édition par Samuel T. Donnelly le Mer 09 Sep 2009, 22:59, édité 4 fois

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Sujet: Re: Samuel Donnelly Mer 09 Sep 2009, 18:46

__Pourquoi être venu à Grayson ? : I’m losing my favourite game Donnelly’s House - 25 mai 2009 « Il est hors de question que j’aille me terrer dans ce trou paumé sous prétexte que tu veux découvrir une vérité qui n’existe pas, tu m’entends, hors de question » Samuel avait claqué la porte de la demeure familiale, descendu les marches du perron avec rage pour finalement s’allumer une cigarette dans l’allée, histoire de se calmer. Encore une dispute avec Aahron, une de plus à leur palmarès, pour changer. La bouffée de nicotine qui traversa sa gorge, le piquant légèrement fut salvatrice, mais cela n’empêcha pas ses pensées de s’entrechoquer à une vitesse folle dans son esprit. Son aîné avait l’air décidé à partir là bas, et butté comme il était, personne ne le ferait changer d’avis il en était sûr, sans compter qu’il avait l’appui de Isaac, sans grande surprise. Le jeune homme eut un pincement au cœur quand il se rendit compte que dans quelques jours, il serait le seul Donnelly dans cette ville, et que ses frères partiraient sans se retourner, pour une durée indéterminée. Mais il était hors de question qu’il leur donne raison en les accompagnant dans cette mascarade. Ils venaient de perdre leurs parents, et comme si l’épreuve n’était pas assez pénible à endurer, voilà que l’aîné de la fratrie s’était mis en tête que leur accident n’en était pas vraiment un et qu’il planait un soupçon de mystère dans cette ville bien trop grand pour qu’on ne s’y intéresse pas. Foutaises! Samuel jeta un coup d’œil à la maison, son frère le regardant par la fenêtre dont les rideaux étaient tirés, et ils s’affrontèrent longuement, avant que le benjamin ne tourne le dos à tout ceci et qu’il passe le petit portail, s’éloignant une nouvelle fois de la meute… Purgatory bar - 26 mai 2009 Le nom de ce bar n’avait jamais aussi bien sonné aux oreilles de Samuel. Avec cette main, il était certain de filer tout droit au paradis, mais au poker, c’est souvent dans ces moments là que l’on affrontait la descente aux enfers. L’arrière salle du bar n’avait rien à voir avec le reste, plutôt chic et bien entretenu. Les murs étaient défraîchis et la peinture verte foncée écaillé, les néons qui pendaient au plafond menaçaient de s’écrouler sur le table ronde, installée au centre de la pièce, dont émanait des relents de bière, renversé sur la moquette dont elle était recouverte. Le pot central valait son pesant d’or puisque la soirée touchait à sa fin, et en plus des jetons, il y avait une montre en argent sertit de diamants, un cadeau de mariage d’un des joueurs, une flasque en bronze de whisky et la reconnaissance de dettes de Samuel, d’un montant de sept cents dollars, qui venait s’ajouter à la première qu’il n’avait encore pas payé. Il n’y avait plus que lui et Diouk dans la course, son créditeur attitré, et qui ne laissait aucune expression filtrer. Le jeune homme tira sur sa cigarette, le moment de vérité approchant. Le silence était pesant, et le bruit que produisait Diouk, qui jouait avec le reste de ses jetons lui vrillait les tympans. Finalement, son créancier les poussa jusqu’au pot central, lançant la phrase fatidique « pour voir ». Écrasant sa clope dans le cendrier, Samuel prit son jeu les mains tremblantes et les retourna une à une, révélant son brelan de dames aux yeux de tous, et pensant avoir gagné. Mais quand il vit le sourire de son adversaire se faire moqueur, quand il retourna son jeu et qu’il vit sa couleur au roi, il sut que ce soir, c’est la descente aux enfers qu’il affronterait. Le jeune homme vit sans vraiment le voir le pot central embarquer par les bras puissants de Diouk, et la seule pensée qui réussit à traverser son esprit fut qu’il venait de se mettre dans une merde noire, encore. Samuel’s room - 28 mai 2009 Assis sur son lit, dans la pénombre de sa chambre, Samuel entendit la sonnerie retentir dans son oreille, attendant que son aîné décroche. Il était tard mais il n’avait plus vraiment le temps ni le choix. Aahron décrocha juste avant que la messagerie ne s’enclenche, d’une voix ensommeillée et visiblement mécontente d’avoir été dérangée. « C’est moi » lança Sam d’une petite voix. « Bon dieu Sammy il est deux heures du mat’, qu’est-ce que tu veux! Et me dis pas que tu t’as encore des ennuis.. » « Non, non, » le coupa-t-il. « Pourquoi tu penses toujours au pire? » (mais mieux valait qu’il ne réponde pas à cette question). « C’était juste pour dire que j’avais changé d’avis » « Et à propos de quoi? » questionna son aîné qui visiblement n’était pas sortit complètement des limbes de son sommeil. « Bah pour le voyage là…à Dawson… » « Grayson! » « Ouais c’est c’que j’ai dit! Bah j’ai changé d’avis quoi » répliqua celui-ci maladroitement. Le silence qui suivit ne fit que l’énerver d’avantage mais il ne dit rien. « On part demain matin à la première heure, ne sois pas en retard! » répliqua Aarhon, sur la défensive, puis son ton se radoucit. « T’es sûr que t’as pas d’ennuis Sammy, t’as une petite voix » s’enquit l’aîné, mais son ton trahissait l’agacement et la désolation quant à l’hypothétique réponse. « Je vais bien, j’ai trop picolé c’est tout. A demain alors? » « C’est ça, à demain ». Raccrochant, le jeune homme se leva avec difficulté et se traîna jusqu’au petit lavabo en face de son lit, se tenant les côtes. Allumant la petite ampoule qui se trouvait au dessus du miroir, il lança un regard dégoûté au reflet qui lui faisait face. Il faisait pitié à voir, avec son œil au beurre noir, et sa lèvre ensanglantée, mais c’était le prix à payer quand on passait un contrat avec un type comme Diouk. Les dettes se réglaient le premier du mois, mais un petit rappel ne faisait jamais de mal, surtout quand la somme avoisinait les mille deux cents dollars. Samuel ne pouvait pas demander une telle somme à ses frères, ni même à son oncle, et dieu sait ce qu’on lui ferait si il ne remboursait pas dans quelques jours. La meilleure solution qu’il avait trouvé était encore la fuite, pour Dawson….Grayson…peu importe, du moment qu’il était loin de Cleveland. « Vous, derrière l'écran » __Votre prénom/pseudo : Shisha __Votre âge : 21 ans __Comment avez-vous connu le forum ? : Samuel est mon cadeau d’anniversaire. (nb: ne pas ressortir cette phrase de son contexte) __Comment le trouvez vous ? : Very very beau! __Avatar : Garrett Hedlund __Votre présence sur le forum :4/7 (dans la mesure du possible) __Code du règlement : OK!

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Sujet: Re: Samuel Donnelly Mer 09 Sep 2009, 23:34

Bienvenue sur “Road to Salvation”… …et merci de ton inscription... et pour cette belle image de notre grand ami Linoge! C'était une excellente fiche ; tu as parfaitement cerné ton personnage et, même si j'en attendais pas moins de toi, ça me fait super plaisir. Contente de compter des joueurs de bon niveau dans mes rangs. Je ne vois rien d’autre à ajouter et te valide. Tu peux désormais poster dans toutes les sections du forum et commencer à RPer. La section ‘Gestion du personnage’ te permettra de gérer son répertoire et tes sujets. Ayant choisi un personnage jouable, tu as dores et déjà un logement sur Jefferson Street. Etant un étranger et puisque les Donnelly ne comptent pas s'installer, tu ne pourras choisir qu'un petit boulot et pas un emploi 'temps complet'. Have fun !

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Sujet: Re: Samuel Donnelly

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