Road to Salvation
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 06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard]

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Jeanne Rickard
Jeanne Rickard

"That Jeanne already fucked the town down and shook her arse at the ruins"

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MessageSujet: 06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard]   06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard] Icon_minitimeMar 24 Avr 2012, 18:29

La maison des Rickard était plongée dans le noir. On aurait pu croire que la maison était vide, aucun bruit ne se faisant entendre. A part les respirations haletantes de deux personnes. Dans la chambre du haut, deux corps nus s'étreignent. Sous la masse de l'homme, la femme gémit des va-et-vient qui la rapproche de plus en plus de l'orgasme. Son corps bouge maintenant au rythme du sien, comme elle a appris à le faire depuis tant d'années. Mais, cette nuit était comme si c'était la première fois que leurs deux corps ne faisaient plus qu'un. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas touchée, et c'est avec plaisir qu'elle s'était laissée aller à ses caresses. Elle aurait voulu résister, lui montrer qu'il ne pouvait pas disposer d'elle comme bon lui semblait, quand il en avait envie. Mais il la connaissait bien, il savait où était ses points faibles. A peine avait-il commencé à tenter de la faire plier qu'elle s'était déjà offerte à lui. Elle n'avait pas résisté à ses baisers, à ses caresses, à ses mains expertes qui connaissaient son corps par cœur. Mais elle était loin de se douter à ce moment-là qu'une passion aussi brûlante qu'aux premiers jours allait se dégager de cette étreinte. Pendant des mois et des mois, son mari l'avait ignorée, ne la touchait plus, se couchant dans le lit sans tenter la moindre approche. L'abstinence qu'il s'était imposé avait transformé un désir primaire en une délicatesse qu'elle n'aurait pas suspecté chez lui. Il l'avait déshabillée petit à petit, tout en caressant son dos, ses seins, ses fesses, et en emplissant sa bouche de sa langue. Elle-même avait retrouvé le contact de ses cheveux épais, de son torse musclé, de ses fesses fermes. Quand ils furent tout deux nus, il l'allongea sur le lit, faisait descendre ses lèvres de sa bouche jusqu'à son nombril puis allant plus bas encore, rompant un baiser fougueux. Mais peu importait, car il était maintenant à un point stratégique, laissant ses lèvres expulser des petits gémissements de plaisir. Avant qu'elle ne se laisse submerger, il stoppa et laissa la place à son sexe qui la pénétra, lui arrachant un cri. Il se glissa aussi profondément qu'il put en elle, s'allongeant sur elle, et reprenant le baiser qu'il avait interrompu. Lentement, il ressortit pour rentrer encore plus en elle. Il répéta ce mouvement, allant de plus en plus vite à chaque fois. Il ne l'embrassait plus, la regardant dans les yeux, voyant le moment fatidique arrivé. La main qu'il avait posé sur l'une de ses cuisses resserrait son étreinte de plus en plus. Quant à elle, ses ongles s'enfonçaient dans le dos de son homme. Tout deux étaient pris par le plaisir de s'être retrouvés. Le moment tant attendu arrivait, elle le sentait...
Jeanne se réveilla alors dans le même lit que dans son rêve. Sauf qu'elle était seule, et habillée. Mais elle était autant en sueur que si son rêve avait été vrai. Une chaleur étouffante régnait dans sa chambre, et cela malgré la fenêtre ouverte. Toujours allongée dans son lit, Jeanne se remettait de ses émotions. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu de rêve aussi réaliste, et pas besoin d'être un pro pour savoir ce qu'il voulait dire. Mais elle essaya de chasser cette idée de sa tête et s'assit dans ses draps. Draps qui la collaient. Elle jeta un œil à son réveil. Il était encore tôt mais dans à peine une heure elle devra se lever pour aller travailler. Elle aurait pu retourner se coucher, mais elle avait encore son rêve en tête... Elle n'arriverait sûrement pas à trouver le sommeil assez vite. Elle se leva donc tranquillement, et alla prendre une bonne douche.
Une fois propre, elle fit un tour dans sa penderie pour dénicher les bons vêtements qui conviendraient pour aller au travail, tout en étant assez confortables pour tenir sous la chaleur de ce mois d’Août. Elle y trouva une jupe blanche, pas trop courte, avec un débardeur assorti. Une veste de tailleur blanc par dessus et le tour était joué ! Lavée et habillée, elle descendit au rez-de-chaussée de sa maison, où le calme régnait. Elle mit en route la cafetière, et en attendant que le breuvage soit prêt elle alluma la télévision sur une chaîne d'informations. Il y avait sûrement assez de problèmes en ville pour éviter qu'on s'occupe de ceux du reste du monde, mais Jeanne aimait se tenir informée de ce qui se passait, même si les trois-quarts de ce qu'elle entendait lui passaient au dessus de la tête... Elle prit donc son petit déjeuner devant les informations. A peine eut-elle fini de manger, qu'il était déjà presque temps de partir travailler.
Elle connaissait maintenant le trajet jusqu'à l’hôpital de Trimble par cœur. Cela faisait quatre années qu'elle le prenait, et c'était presque devenu automatique. Elle ne pensait même plus par où elle devait passer, connaissait les feux, les intersections, etc... Et comme à son habitude, en voiture, Jeanne réfléchissait à différentes choses, et ce matin son esprit n'était occupé que par une seule pensée : son rêve. Cela peut paraître bizarre de rester fixée sur une chose aussi inutile, mais pas pour elle. En tant que psychologue, elle sait que les rêves peuvent révéler plus de choses qu'ils ne nous en disent à première vue. Et elle espérait que c'était le cas de celui la. Mais plus elle y pensait moins elle y croyait ! Jeanne était une femme normalement constituée, elle avait une libido, et elle se devait de la satisfaire. Sauf que son mari ne voulait plus d'elle, alors la seule solution qu'elle avait trouvé était de prendre un amant. Il fallait juste faire assez attention pour que Liam ne s'en rende pas compte ! Elle en avait bien trouvé un d'ailleurs : Cole, son voisin. Elle l'avait rencontré au drugstore, ils avaient discuté, et elle l'avait apprécié. Au début, il n'était juste qu'un voisin, un ami. Rien de plus. Mais à leur deuxième rencontre, l'homme lui avait ouvert la porte de chez lui vêtu seulement d'une serviette autour de la taille. A la vue de son corps, le femme avait senti quelque chose se contracter dans son bas ventre, et l'ami en question devint un peu plus. Ils s'étaient revus plusieurs fois, et puis tout s'arrêta brusquement quand Cole devint jaloux d'un autre homme dans la vie de Jeanne.
Son rêve réveilla tout ça en elle, l'envie de son mari, le souvenir de Cole, mais elle devait enfermer ça dans un coin de sa tête. Elle arrivait au travail, et elle ne pouvait pas être très à l'écoute de ses patients si elle pensait autre chose ! Bref, elle commença sa journée tranquillement, voyant quelques patients, discutant avec ses collègues, rédigeant quelques rapports... rien de bien inhabituel. Elle en oublia presque son rêve ! Enfin presque... Elle sortait d'une chambre d'un patient, et quand elle fut dans le couloir, elle reconnut un visage. Elle ne pensait pas le voir ici, mais c'était bien Cole, son ancien amant qui était à quelques mètres d'elle...
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MessageSujet: Re: 06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard]   06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard] Icon_minitimeMar 01 Mai 2012, 21:38

Trois années... à l'échelle de la terre cela ne représente pour ainsi dire rien, à peine un battement de cil, une contraction cardiaque, un réflexe rétinien. Insignifiant. Alors qu'à l'échelle humaine, c'est plusieurs saisons qui défilent les unes à la suite des autres, mille quatre-vingts quinze jours, de longues heures s'écoulant inexorablement - vous rapprochant petit à petit du jour de votre mort - soit à peu près vingt-six mille deux-cents quatre-vingts dix-sept heures. De quoi donner le vertige. Mais trois ans, c'est aussi long, enfin à l'échelle de la dépression, surtout lorsqu'il s'agit de fouiner dans le passé, ravivant ainsi les souvenirs les plus sombres, bien que ternis et moins incandescents, ceux-ci font toujours aussi mal. Trois ans maintenant qu'il fouillait la merde de son passé à l'aide de sa thérapeute, aussi compétente soit-elle, les effets bénéfiques de ce genre de traitement n'étaient pas aussi notables qu'il l'aurait souhaité. A croire que jamais il ne sortirait de tout ça, de cette foutue dépression, comme s'il était voué à devoir revivre les images de sa propre horreur, encore et encore, inlassablement, à la manière d'un disque rayé, revenant sans cesse sur le même passage ; tournant en boucle et de manière un peu éclopée.

Derrière son journal, assis dans la salle d'attente de ce foutu hôpital, Cole balayait du regard le papier qu'il tenait en main, sans vraiment apercevoir les lignes qui dansaient devant lui. La secrétaire de sa thérapeute venait de l'informer qu'elle aurait du retard, aussi hésitait-il entre l'envie de partir et celle de rester. Une séance de plus ou de moins, qu'est-ce que cela changerait à son état après tout ? Certainement pas grand chose. Depuis combien de temps attendait-il ici ? Un coup d’œil à sa montre lui indiqua que cela faisait plus d'une heure. Sa patience ayant des limites, il posa le journal sur la chaise située à côté de la sienne, puis d'un geste mécanique amorça un geste vers le haut.

De retour dans le bureau de la secrétaire, il indiqua à celle-ci qu'elle pouvait annuler son rendez-vous, qu'il en avait marre d'attendre et qu'il prendrait de nouveau contact avec elle pour un nouvel entretien. Peu importe que cette dernière ne soit pas contente de son départ, il n'en avait que faire. D'un pas lent, traînant sa pauvre carcasse, il se dirigea vers le couloir afin d'emprunter l'ascenseur le plus proche. Quelle perte de temps, à croire que personne ne sait appeler les patients ici lorsqu'il y a un empêchement. Sans prendre vraiment garde à ce qui pouvait bien l'entourer, ni même faire attention à l'endroit où il marchait, l'ancien militaire entra durement et de plein fouet en collision avec une personne. S'insultant mentalement de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables, il baissa la tête afin de voir à qui il avait bien pu causer du tord. Quelle ne fût pas sa surprise, lorsqu'il aperçut... Jeanne, son ancienne amante. A croire que ce n'était pas franchement son jour, entre le retard du Dr Thompson et cette rencontre impromptue et pas franchement souhaitée.

« Pardon Jeanne, je suis désolé, je ne regardais pas devant moi et.... L'air navré il ajouta. J'espère que je te n'ai pas fait mal. Pas vraiment à l'aise, il osa pourtant demander. Comment vas-tu depuis le temps ? »

Qu'était-il en train de faire ? C'est lui qui l'avait jetée et voilà qu'il demandait maintenant de ses nouvelles. Décidément ça ne tourne pas bien rond dans sa tête. Au moins, pouvait-il être rassuré, étant en service, elle n'aurait sûrement que peu de temps à lui accorder, ce qui n'était sans doute pas plus mal dans le fond.


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Jeanne Rickard
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MessageSujet: Re: 06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard]   06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard] Icon_minitimeJeu 03 Mai 2012, 20:03

Jeanne ne s'attendait pas à voir Cole ici. Et elle ne savait pas trop quoi faire. Elle se sentait tout de même un peu mal à l'aise, mais essaya de n'en rien paraître. Plusieurs choix s'offraient à elle : se réfugier dans la chambre du patient qu'elle venait de quitter, l'obligeant à trouver une excuse potable auprès de lui, ou alors prendre la direction opposée, ou encore passer près de son ex-amant sans lui adresser un regard. Cette dernière idée lui plaisait bien, enfin si celui-ci la voyait au moins. Il avait l'air dans les nuages... Mais si il faisait attention à elle, et que elle, de son coté, ne daignait lui adresser un regard, il comprendrait peut-être qu'il l'avait blessée quand il l'avait jetée ! Ouais, c'était une bonne idée. Elle commença à marcher dans sa direction, regardant droit devant elle, quand une infirmière l'attrapa au vol pour lui poser une question. Une fois qu'elle lui eut répondit, Jeanne se détourna de la femme pour continuer son chemin, mais elle heurta quelqu'un. Et pas n'importe qui, c'était Cole. Bref, son intention de faire comme si il n'existait pas tomba à l'eau. Elle n'allait tout de même pas prendre ses jambes à son cou maintenant, en plus il s'excusait... Elle ne pouvait décemment pas se montrer impolie même si celui-ci s'était comporté comme un salaud. Comme si une fois ne suffisait pas, il avait réussi à lui faire encore mal. Pendant qu'il parlait elle se frottait le nez qui avait cogné contre le corps musclé de l'ex-militaire.

Non ça va j'ai rien senti.

mentit-elle quand même. Il semblait gêné de la situation mais essaya tout de même de faire la conversation. Elle aurait bien voulu l'envoyer paître mais le voir d'aussi près raviva quelques souvenirs en elle. Elle le détailla quelques secondes avant de lui répondre.

Je vais bien, et toi?

Elle croisa ses bras. Elle se demandait quand même ce qui lui prenait d'entrer dans son jeu, quel qu'il soit. Bon, elle l'aurait bien revu à un moment ou à un autre, la ville de Grayson ne laissant pas vraiment beaucoup d'endroits pour se cacher... Et puis c'était son voisin. Mais bon, ils se seraient aperçu, auraient échangés un regard gêné, un bonjour maladroit, point. Elle ne pensait pas qu'elle aurait du faire la conversation comme si ils étaient de vieux amis qui ne s'étaient pas vus depuis longtemps... Malgré cela, elle avait très envie d'avoir de ses nouvelles...
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MessageSujet: Re: 06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard]   06. Suis moi je te fuirais, fuis moi je te suivrais… [Cole Stevens & Jeanne Rickard] Icon_minitime

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