Joshua S.Ferguson

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« Joshua . Seth . Ferguson »

__Date de naissance & Age : le 15 mars 1990 - 19 ans
__Lieu de naissance : Grayson
__Lieu de résidence : Washington Street
__Situation familiale : célibataire, fils d’Alicia et William Ferguson, frère jumeau de Casey Ferguson.
__Occupation/Emploi :Sans emploi. Pour palier à cette triste inactivité et éviter la réduction imminente à l‘état de larve, il s‘amuse à arracher les ailes des mouches et à assassiner les hamsters.

Caractère :

Joshua n‘est pas le genre de type hyper cool que tout le monde voudrait pour ami, il n‘est pas non plus ce genre de types qui fréquente les soirées branchées (dans la mesure où une soirée puisse être branchée à Grayson), il n‘est pas plus le genre de type soucieux du bonheur de son prochain… Bref, Joshua ne correspond pas du tout à l‘exemple surexploité de l‘ado fêtard, insouciant entouré d‘une joyeuse ribambelle de potes. Ça ne l‘intéresse pas, ça ne l‘a jamais intéressé, ça ne l‘intéresserait jamais. D‘ailleurs, pourquoi est-ce que ça le devrait? Les gens ne servent à rien, ils bouffent votre temps et votre énergie, ils s‘accrochent à vous comme un vieux chewing-gum sur votre semelle, seulement pour se donner l‘illusion qu‘ils ne sont pas seuls, que quelqu‘un les aiment… ce qui est complètement faux. Les gens n‘aiment personne, personne à part eux-mêmes, et Joshua ne déroge pas à cette règle (sauf une légère exception), seulement lui, il a très vite décidé d‘abandonner l‘hypocrisie qui aurait pu le forcer à être ne serait-ce qu‘un minimum sociable avec autrui. Vous l‘aurez compris, Joshua est un solitaire, il n‘a besoin de personne, n‘aime personne, ne veut personne… sa sœur, Casey, est bien la seule qui n‘ait pas à souffrir de sa misanthropie et de son extrême égocentrisme, la seule à qui il ait accordé un peu de place dans l‘espace relativement vide qui sépare ses côtes et sa colonne vertébrale. Cependant, Joshua n‘est pas du genre à se terrer dans sa grotte tel l‘australopithèque moyen pour n‘en sortir qu‘une fois la fin du monde arrivée (ce qui ne devrait techniquement plus tarder), non, Joshua n‘aime pas les gens, ni leurs compagnies, ni la fausseté de leur attitude, ni les sourires idiots qui masquent la crasse qui se cache derrière chacun d‘entre eux, mais il sait néanmoins reconnaître l‘utilité de ces gens.

Il aime observer le théâtre de l‘humanité, comique autant que tragique, cette évidente décadence, l‘amuse autant qu‘elle l‘exaspère… Sans les autres, sans doute Joshua ne s‘en sentirait-il pas plus mal, mais la compagnie d‘autrui peut par moment être amusante… Pas du fait de leur capacité à raconter des vannes du genre « histoire du fou qui peint son plafond», mais parce qu‘il les trouve faibles… et du coup manipulables, il y a chez les gens une naïveté presque fascinante, et Joshua aime en jouer, il est tellement simple de leur dire une chose, d‘en penser une autre sans qu‘ils ne se doutent de rien, il est tellement simple de se faire passer pour ce que l‘on est pas… Tellement facile d‘obtenir ce que l‘on veut du moment que l‘on y met les formes.

Voilà, c‘est simple, pour Joshua, les gens sont des choses manipulables, des choses qui manquent cruellement de jugement. Et c‘est tout. Sa réaction avec autrui a ainsi quelque chose de complexe, autant dire qu‘avec lui, on ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Dans ses périodes de misanthropie les plus exacerbée, il sera fidèle à ce qu‘il pense vraiment, s‘enfermera chez lui, ne verra personne et maudira dans son coin l‘humanité d‘être ce qu‘elle est… la personnification même de la banalité affligeante… Et pourtant, dans d‘autres périodes, ses périodes de jeu, de découverte… il daignera se mêler au genre humain, et même lui prêter une oreille attentive (mais toujours intéressée), jouer avec lui, à ses dépens si possible. Aussi, si vous rencontrez un Joshua souriant, prêt à faire la conversation, préférez vous enfuir en courant, il est bien plus dangereux que le Joshua solitaire et acariâtre qui dégomme ses hamsters tout seul dans son coin (oui, parce que parallèlement, il est également d‘un sadisme délirant).

Histoire :

Joshua est né à Grayson. Autant dire qu‘il n‘a jamais rien connu d‘autre… et à vrai dire il ne veut rien connaître de plus, il est né à Grayson, a grandi à Grayson… et mourra à Grayson (mais pas le premier). Fils de William et Alicia Ferguson, il était indirectement destiné à ne pas faire que de petites choses dans sa vie… et encore heureux, il avait l‘ambition pour. Bien sûr, il ne deviendrait pas président ni ministre, mais en ce qui concerne Grayson, il n‘avait aucune intention d‘être quelqu‘un de passif, et en tant que fils du maire, il savait dors et déjà qu‘il était hors de question qu‘il le soit.

Joshua est né le 15 mars 1990, sorti le même jour et du même ventre que Casey, sa sœur jumelle (vous l‘aurez compris). Casey, c‘est à peu près la seule chose qui relie Joshua aux réalités concrètes d‘une vie qu‘il a une sérieuse tendance à stigmatiser. Son enfance, son adolescence, c‘est quasi intégralement avec Casey qu‘il les a passé, auprès de ces parents sévères mais justes (un peu trop justes, d‘ailleurs), qui leur ont fourni cela dit une excellente éducation (avec peut-être quelques ratés en ce qui concerne les relations humaines, pour ce qui est de Joshua). Si le frère et la sœur n‘ont rien en commun, si Joshua s‘accorde à dire que Casey est bien « trop niaise et trop naïve», un résidu du moule de l‘être humain moyen, il ressent pourtant envers elle ce profond sentiment d‘affection et de protection qu‘il évite soigneusement d‘identifier de peur d‘avoir lui-même à se remettre en question… C‘était comme ça, ça devait être un truc génétique, il l‘aimait, cette échappée de la petite maison dans la niaiserie, cette rêveuse invétérée… non pas que sa sœur soit vraiment niaise, en vrai, mais pour Joshua, tous les gens sont niais, sa sœur y compris… sauf que elle, c‘est différent. La preuve, Casey est bien la seule à qui il accorde le droit d‘envahir son espace personnel, et il est finalement relativement rare de les voir l‘un sans l‘autre.

L‘enfance de Joshua ressemblait à n‘importe quel autre (si l‘on oublie les sacrifices de poulet et le déchiquetage de tentacules de calamars vivants - mais ça c‘est arrivé qu‘une fois). Il n‘était pas particulièrement turbulent, bien que parfois victime de sautes d‘humeur inquiétantes, et ses résultats en classe ne manquaient pas d‘impressionner ses professeurs (ou de les inquiéter, si on considère sa rédaction sur le sport qu‘il aimait le plus pratiquer, à savoir le lancer de matous -‘même que parfois, bah ils griffent‘)… et le schéma fut relativement similaire en ce qui concerne ses années lycée. Cependant, malgré ses résultats prometteurs et l‘encouragement de ses professeurs, Joshua ne poursuivit pas ses études, à la place, il se contenta de rôder dans la maison des Ferguson, de sortir, parfois, pour faire le tour de Grayson, et de torturer ses hamsters en attendant sagement le retour de Casey (qui faisait ses études de lettres), qui lui amenait à chaque fois un peu de lecture, future romancière qu‘elle était, sur lesquels il lui donnait son opinion et qu‘il lui corrigeait toujours pour le lendemain, où quelques feuilles à carreaux en plus s‘ajoutaient aux précédentes.

Si ses parents appréciaient son choix d‘arrêter ses études? Ils ne s‘étaient jamais vraiment prononcés… sa mère ne risquait pas de le faire. Sans doute Joshua devrait-il ressentir une once de culpabilité à l‘idée de profiter ainsi de l‘influence malsaine qu‘il pouvait avoir sur sa génitrice, mais il n‘en était rien, au contraire, c‘était son plus grand plaisir. Son père, quant à lui, avait bien sûr lancé plusieurs remarques à ce sujet, mais Joshua n‘écoutait pas. Pour lui, il était évident que sa place n‘était pas sur une chaise, à absorber des cours hautement barbant et des informations qui ne lui serviraient jamais… Il aurait bientôt mieux à faire, il le savait. Le tiroir à secret poussiéreux de sa famille était entrouvert depuis assez longtemps pour que le fils du maire ait eu le temps de comprendre que toutes ces disparitions n‘étaient pas anodines, que sa famille y jouait un rôle et que son tour arriverait très bientôt… Et il était impatient de mettre tout son art au service de cette vocation.

Vos sentiments sur Grayson ? :

En tant que fils du maire, il sait qu’un jour, le poids qui pèse sur les épaules de son père lui retombera dessus. Il n’en a pas peur, s’y est préparé et n’attend même que ça. Il est prêt à tout pour chasser les étrangers et voudrait isoler un peu plus Grayson du reste du monde.

Pourquoi être venu à Grayson ? :

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Sujet: Re: Joshua S.Ferguson Dim 15 Nov 2009, 18:00

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