C'était sans fin et cela ne semblait pas vouloir cesser

*L'annonce de la disparition de Steve de la vie de Cassie

C'était sans fin et cela ne semblait pas vouloir cesser


( once again, why not ?)

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Bêtement et de manière maladroite, Cassie Williams avait gâché une très belle peinture qui n’avait pas séché d’ailleurs. La jeune femme avait renversé une femme de son tabouret. Littéralement, elle avait foncé droit sur Arnkatla. Elle avait du lui faire mal. Son chef d’œuvre était étendu sur le sol. La peintre, confirmée si elle était, devait être perturbée par la perte de son « art »… elle avait du mettre un temps fou à réaliser ce tableau .Les deux femmes avaient un peu de peinture sur leurs vêtements. Le tableau ne ressemblait malheureusement plus à rien, les tracés de Hrafnsdottir n’étaient plus les mêmes que ceux de départ… . Cassie était trop dans son trip de « fuir ses assaillants » qu’elle n’avait rien observé, pas pensé, pas réagi. Elle avait juste tenté de s’enfuir… . Navrant! Williams se releva bien avant Hrafnsdottir. Elle fixait l’horizon. L’ex-prisonnière craignait une réplique de ses ex-amis. Elle ne vit pas Arnkatla reprendre sa toile et la jeter au sol mais elle l’entendit très bien râler.

- Oh… pardon! Vous n’avez rien? Elle tenta de reprendre ses esprits. Je vous avez pas vu…. Je suis navrée! Elle observa la toile de la brunette… . Elle s’écria très peu élégamment: merde! Pardon, franchement j’ai gâché votre œuvre… .

La femme remit son foulard. Elle semblait très en colère. Enfin, Cassie capta son regard noir. Elle n’était plus concentrée sur les alentours mais sur son interlocutrice. Elle agissait de manière impolie. C’était très rare! Elle n’était plus cette fille impulsive, agressive, égoïste, … . Présentement , elle était déboussolée. « Ne croyez pas vous en tirer sans dommages ! », qu’est-ce que cette femme allait faire? On ne pouvait plus rien pour sa toile. Et Williams s’était excusée… . Arnkatla paraissait très énervée, au bord de péter un gros câble. Cassie ne la connaissait pas du tout. Elle ne l’avait jamais vu…. .

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Hey

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[/color] (je ferme ton code Elsie ! ><' )

XD je vois ça .
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Cassie commençait à perdre patience. La dame âgée prenait vraiment toute la place. C’était affolant! Williams attendait, mais elle avait hâte de retrouver Riley. Elle siffla histoire de passer le temps et de déranger la femme forte que se retourna l’air de dire: « M’emmerdes pas je fais ce que je peux! ». Cassie sourit. C’était clair qu’elle faisait ce qu’elle pouvait… autant envoyer une autre personne à sa place pour faire les courses. Quoique… ça lui faisait faire un peu de sport. L’ex-prisonnière avait envie de rire de cette situation. Or, elle pensa à apprécier l’instant. Comme toujours, elle se disait que valait mieux ne pas agir impulsivement, comme elle aurait pu le faire par le passé. Plutôt, elle préférait se dire que tout était normal, un ordre des choses était prévu et elle devait le respecter pour la bonne marche de la société. Donc, elle resta cool. Cette dame âgée aurait bientôt fini de dépasser l’allée, inutile de s‘affoler. Williams retrouverait certainement et assez vite son petit-ami donc pas de quoi crier aux loups! De l’autre côté, c’était un jeune couple avec leur deux enfants très bruyants qui tentait justement de les calmer. Quelle galère! Et ça hurlait dans tous les sens. « Quel plaie les enfants quand on les éduque mal », pensa Cassie. Le temps était long… . Soudain, Riley arriva. Cassie pensa rêver à force d’attendre ce moment. Ce n’était pas possible… . Et si le faucheur l’avait aperçu avant qu’elle ne le voit! Elle sourit quand Thompson fut obligé de parler à la vieille femme pour avancer. Le pauvre, il dut attendre quelques secondes avant qu’elle eusse bougée un de ses bourrelets! L’expression faciale du canadien surprit Cassie. Il paraissait gêné, tellement embêté. Pourquoi? Était-ce le fait d’être parti sans la réveiller ce matin? Williams s’interrogea. Il l’embrassa très rapidement, ce geste souligna son embarras. Un drame se tramait? La jeune femme était surprise. Elle acquiesça aux questions de Riley sans pouvoir répondre car il enchaîna par une remarque assez étrange… . Il s’excusa d’une rencontre qu’il avait fait dans le lieu, alors qu‘il n‘y était pour rien. Qui cela pouvait-il bien être? A la vue de Jayden, Cassie ne pouvait être naturelle, enfin si… elle lâcha un « merde » silencieux. Face aux propriétaire du Devil’s Tail, son air démontrait tout son étonnement. Elle avait un peu peur. La dernière fois qu’elle avait été voir Wellington c’était pour s’excuser mais il l’avait remballé la traitant de tous les noms au passage. Il avait une haine envers elle… . C’était comme s’il désirait la tuer de ses propres mains à chaque seconde. Une tension était née entre eux, Cassie savait que c’était de sa faute… . Comment réparer cela? Jay ne voulait rien entendre. Et franchement, Williams commençait à flipper grandement aux vues de ses réactions… .

- Désolé chéri… . Cass s’excusa d’avoir réagi à la vue de Jay, justement elle le fixa: son regard se voulait interrogateur, elle craignait l‘homme au final. Bon… puis elle se tourna vers Riley: je ne peux pas.

Gorge serrée, il se contente d’abord d’hocher la tête à la négative comme si elle pouvait le voir.
Il la comprend cela dit, il ne peut plus ni conduire ni dormir non plus ici…

« Nan bébé, nan j’te jure j’ai jamais été voir ailleurs d’puis qu’on est marié, pas une fois c’est promis »

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Semaine 2 :

Reese se contenta d’hocher la tête aux explications de Kat quant à la manière dont elle comptait occuper ses filles demain. Le centre commercial, c’était une bonne idée. Paige et Lace avait besoin de s’aérer un peu et leur mère faisait des efforts incroyable pour y répondre. Rester enfermé chez elles, calées sous leur couette à longueur de journée en priant pour ne pas recevoir une balle perdue ne servirait les intérêts de personne.
Il comprenait les appréhensions de sa patronne, mais détestait l’idée que les filles puissent en souffrir. Kat elle-même voyait les choses sous cet angle et prouvait une fois encore à quel point elle était une bonne mère en s’obligeant à les sortir de temps en temps.
La vie devait reprendre son cours. Ils avaient tous besoin de se laisser le temps de cicatriser et d’arrêter de constamment gratter la croute qui tentait de se former pour fermer la plaie.

Il rendit vaguement son sourire à son amie et lui tendit son propre repas pour qu’elle se serve. Il s’attaqua alors à sa bière, en avala deux bonnes gorgées avant de penser à décapsuler celle de Kat et la faire glisser vers elle pendant qu’elle lui rendait son carton.

« Passe quand tu veux. J’serai là t’façon » répondit-il alors sobrement.

Il était d’ailleurs mal placé pour faire la leçon à Kat puisqu’il n’avait pas remis le nez dehors depuis sa sortie de l’hosto. Et la jeune femme ne l’aidait pas vraiment à s’y mettre en lui apportant des repas tous les jours.

« Ca va l’salon ? »

Reese acquiesça, compatissant. Les antidouleurs, c’était terminé pour lui aussi et s’était sur le cannabis thérapeutique qu’il s’était rabattu à défaut de mieux. Cela dit, la douleur, c’était un peu son rayon et il arrivait à s’en accommoder. Il faut dire que le tatoueur ne se donnait pas vraiment l’occasion de se surmener…

Il tiqua finalement d’agacement, poussa un soupir et déposa sa fourchette sur la table de bar. Cette situation commençait à le lasser. Il en avait marre d’entendre Kat se ramener, faire comme si tout allait bien alors que ça crevait les yeux que ça n’était pas le cas. Elle faisait d’ailleurs de plus en plus de sous-entendus à ce sujet, avant de se rattraper assez lamentablement en insistant juste un peu trop pour ne pas être crédible une seule seconde.

« Bon, allez, arrête les conneries maintenant et demande-moi d’revenir »

Elle ouvrit la bouche, sûrement pour lui assurer que c’n’était pas ce qu’elle voulait, qu’il avait besoin de repos, qu’elle allait arrêter de se plaindre tout de suite, mais Reese ne lui en laissa pas l’occasion. Il poursuivit d’un ton irrité.

« J’ai besoin d’sortir d’mon trou, ça a assez duré mais j’le ferai jamais sans une bonne raison, ok ? Tu nous rendrais service à tous les deux » argumenta-t-il en prenant sa bière en main sans encore y toucher « J’connais mes limites, tu sais que j’déconnerai pas. Mes bras à moi vont bien et tant que j’reste posé, y aura pas d’soucis »

Avoir sauvé la vie de Lacy Ann (et encore, rien ne garantissait qu’elle aurait pris une balle s’il ne l’avait pas bougé de place, la balle l’avait atteint bien au-dessus de l’endroit où arrivait la petite tête de la gamine) était une aubaine pour son portefeuille, mais un sérieux problème pour sa moralité.
Il avait l’impression de se faire du fric sur le dos des gens, de profiter de la mort des enfants et quelques parents qui ne s’étaient pas relevés cette nuit-là. Reese n’en était pas à dire que c’étaient eux les véritables héros, il n’y avait rien d’héroïque au fait de mourir sous les balles sans même avoir eut son mot à dire ou l’occasion de se défendre, mais le fait est qu’il ne se sentait pas vraiment l’âme d’un justicier.
Tout ça était très gênant…
Et cette idée obscène de surfer sur la vague de sa célébrité pour faire parler du Highvoltage le révulsait totalement. Il le faisait uniquement pour Kat qui avait besoin que son salon tourne pour parvenir à payer son loyer et gâter les petites. Bobby Joe n’était pas vraiment doué pour les entretenir et si elle comptait sur lui, elle se retrouverait très vite sur la paille.
Pourtant avec tous els trafics auxquels les Chaunecy étaient mêlés, il ne devait pas être trop à plaindre financièrement… Enfin, toute cette partie là de l’histoire ne le regardait pas vraiment.

Alors qu’il refermait ses lèvres sur un côté de sa glace gratuite parfum coco, surveillant els filles du coin de l’œil, leur père prit justement la parole.
Il voulait voir sa cicatrice, comme beaucoup de petits curieux, généralement adolescents. Les adultes avaient un peu plus de pudeur en règle générale. Reese resta silencieux un petit moment, se contentant de fixer son interlocuteur qui finit par détourner son visage pour se concentrer sur sa glace quelques instants. Pas très à l’aise le type. Reese avait l’habitude.

« Nan » répondit-il simplement.

D’une part parce que ça l’ennuierait vraiment de se déshabiller au milieu de la rue par cette température, ensuite parce qu’il trouvait cette demande un peu déplacée.

D’ailleurs, il le voyait ce lundi, Tyler ayant pris rendez-vous avec lui pour un piercing au téton… Ce gosse ne savait plus trop quoi faire de lui-même

(morte de rire)